Washington a annoncé jeudi que la Russie serait soumise à des sanctions économiques sévères, dont des tarifs douaniers « très élevés », si elle ne concluait pas un cessez-le-feu avec l’Ukraine dans un délai de 50 jours. Ces sanctions toucheraient également les pays achetant du pétrole russe.
Ultimatum et sanctions
La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a précisé que l’ultimatum de 50 jours pour un accord de cessez-le-feu ou de paix est ferme. Passé ce délai, sans accord, la Russie sera confrontée à des tarifs douaniers « très élevés » et à des sanctions secondaires.
Les pays qui continuent d’acheter du pétrole russe seront également sanctionnés, ce qui, selon la porte-parole, « portera un coup sévère à l’économie russe ».
Voie diplomatique privilégiée
Malgré la fermeté de cet ultimatum, la Maison Blanche a réaffirmé la volonté du Président Donald Trump de privilégier une solution diplomatique au conflit. « Le président veut mettre fin aux tueries et sauver des vies », a déclaré Karoline Leavitt.
Cette annonce intervient dans un contexte de tensions internationales accrues autour du conflit russo-ukrainien, marqué par des discussions et des rencontres diplomatiques entre différents pays, comme l’a rappelé récemment le ministre français Jean-Noël Barrot.
L’ultimatum américain ajoute une nouvelle dimension à la pression internationale exercée sur la Russie pour mettre fin au conflit.