Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a réaffirmé mardi à Bruxelles la fermeté de la position de la France face à la Russie. Il a insisté sur la volonté de Paris d’adopter un nouveau paquet de sanctions massives pour contraindre Vladimir Poutine à mettre fin à la guerre en Ukraine.
Selon Jean-Noël Barrot, Vladimir Poutine n’enregistre plus de progrès significatifs sur le front ukrainien et son économie est épuisée. Le ministre français a accusé le président russe de frapper les zones résidentielles et les civils ukrainiens dans le but de saper leur moral.
La dynamique internationale contre Moscou
Jean-Noël Barrot estime que la dynamique internationale joue désormais contre Moscou. Il a cité « l’unité et la détermination de la coalition des volontaires » et « les décisions du président américain de fixer un ultimatum de 50 jours à Vladimir Poutine sous peine de droits de douane dévastateurs » comme des facteurs de pression sur le Kremlin.
Le ministre français a appelé Vladimir Poutine à cesser le feu, estimant qu’il est « dans une impasse ».
Soutien à l’Ukraine
Jean-Noël Barrot a annoncé sa visite en Ukraine le 21 juillet, à l’invitation d’Andriy Sibiya, pour réaffirmer le soutien de la France et de l’Europe à la résistance ukrainienne. Il a rappelé le soutien financier de 2 milliards d’euros accordé par la France à l’Ukraine cette année. Des entreprises françaises produiront prochainement des drones en Ukraine pour équiper l’armée ukrainienne.
Le paquet de sanctions évoqué par Jean-Noël Barrot s’inscrit dans une stratégie de pression maximale de Paris et Bruxelles, en coordination avec Washington. Cette offensive économique vise à contraindre Moscou à négocier la fin de la guerre en Ukraine, déclenchée le 24 février 2022. L’Union Européenne a déjà intensifié les sanctions contre la Russie par le passé. La Russie justifie son intervention par la protection des populations russophones du Donbass et exige de l’Ukraine un statut de « neutralité totale ».
« Vladimir Poutine ne progresse quasiment plus sur le front ukrainien », a affirmé Jean-Noël Barrot, selon l’agence Anadolu.