Suspension allocations d’études : Les étudiants des « Masters 2 Sortants » démentent Moustapha Sall

« Dénoncer est stérile si on est incapable de dénoncer » dixit un penseur. Après la sortie médiatique de Moustapha Sall conseiller technique du Ministre Cheikh Oumar Hann taxant l’ensemble des étudiants de la promotion sortante 2017/2018 de redoublants, c’est au tour du Directeur Général de l’Enseignement Supérieur de se rabâcher et de se rassasier avec des arguments indignes et fallacieux pour masquer la vérité.

La réponse du berger à la bergère

Notre honneur, notre responsabilité et notre cursus universitaire suffisent largement pour vous répondre et de vous renvoyer à la quête d’informations perpétuelles sur cette promotion qui fait la fierté de l’UCAD voire du pays après plusieurs tentatives de sacrifices tant sur le plan pédagogique que social.

Cher DGES la règle d’or de la bienséance et de la bienveillance voudraient, que vous vous informerez de la situation chaotique et désastreuse de ses étudiants auprès de leurs administrations de leurs facultés respectives avant de remplir votre bouche et gueuler dans les presses pour stopper l’avancée et la détermination du Collectif des Étudiants des Masters 2 Sortants de l’UCAD dans ce combat qui requiert autant d’honneur et de dignité qu’une simple revendication boursière maintenant.

D’abord, il est impossible que tous les étudiants d’une promotion d’une université, de facultés et de départements confondus soient tous des redoublants monsieur le directeur, ensuite c’est insensé d’évoquer un décret annulant la bourse d’accompagnement alors que les sources( manque d’encadrement, moyens financiers pour bien parachever le mémoire, master 2 en 3 ans…) qui avaient motivé cette dernière sont toujours là où pire même et enfin c’est injuste et malhonnête de nous taxer de perturbateurs à l’approche de la fête de Tabaski or notre combat date plus de 6 mois avec des démarches administratives auprès de votre ministre ainsi que toute autre autorité évoluant dans le secteur de l’enseignement supérieur.

Terriblement choqué par vos bourdes calomnieuses, nous avons décidé de vous poser 5 bonnes questions monsieur le DGES
1-Existe t-il un décret qui autorise deux inscriptions successives en master2 comme ce fut le cas de la FASEG ?

2-Pouvez-vous contacter nos scolarités respectives de la FST, de la Fsjp, de la FASEG et de la Flsh pour leur demander si nous avons terminé les examens de Master 2 ou pas?

3-Est-ce qu’il ne serait plus judicieux, de payer les bourses d’accompagnement en pareille situation de chevauchement des années universitaires et crise économique, que d’inventer des étudiants salariés et embaucher dans des entreprises fictives en temps de chômage technique à l’échelle nationale?

4-Préfériez vous, des perturbations incessantes dès la reprise des cours présentiels à l’UCAD où le paiement effectif et immédiat de tous les ayants droits pour ne pas acter l’année blanche ?

5-Êtes vous réellement au courant que les bourses d’accompagnement connaîtront une augmentation partielle de 30 mille francs due à l’augmentation de la bourse de master 2 de 60 mille à 65 mille cher DGES ?

Chaque réponse de ces questions ci-dessus engendre un démenti formel et cohérent de votre article et par conséquent vous induit au respect scrupuleux de nos droits d’accompagnement.

Pour terminer, le CEMS/ UCAD est prêt par tous les moyens qu’il dispose pour se libérer du carcan de l’injustice et de l’inégalité qui l’étouffe depuis 11 mois. Votre communiqué ministériel ne sera plus l’outil de diabolisation du CEMS , il redeviendra l’instrument véridique des étudiants pour accomplir avec la même détermination et la même équité aussi bien pour les générations précédentes que pour nous, l’ordre effectif de paiement des bourses d’accompagnement.
Dans l’attente d’une étude profonde de notre situation pour épargner le pire, le CEMS vous invite en tant qu’autorité de régler dans l’immédiat notre bourse d’accompagnement avant que l’irréparable se produit.

Le Collectif des Étudiants des Masters 2 Sortants de l’UCAD

1 COMMENTAIRE
  • Abdoulaye

    Un pays avec tant d’injustice avec des ministres qui ne connaissent même pas leur rôle allez vous informer c’est mieux pour vous que de venir parler. Senegal est le seul pays où les ministres passent leur temps à parler au lieu de travailler je suis vraiment très désolé

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