Suspension allocations d’études : Les précisions du directeur de l’Enseignement supérieur (document)

REPUBLIQUE DU
SENEGAL

Un Peuple – Un But – Une Foi
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,
DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

COMMUNIQUE DU MESRI SUR LES BOURSES D’ACCOMPAGNEMENT

Comme d’habitude et à l’approche des fêtes religieuses, un groupe d’individus se proclamant étudiants et profitant de la mobilisation de la communauté universitaire contre la Covid-19 perturbent, depuis quelques jours, l’ordre public et s’épanchent dans les médias pour réclamer le paiement de bourses d’accompagnement.

Pour rappel, ce type d’allocations d’études était une aide temporaire attribuée à certains étudiants en master pour leur permettre de poursuivre leurs enseignements ou de soutenir leurs mémoires dans de bonnes conditions.

Les raisons étaient liées aux retards dus aux grèves cycliques et aux difficultés d’encadrement. Cet appui exceptionnel, appelé accompagnement, ne devait plus être payé au-delà de l’année universitaire 2017-2018. D’ailleurs, en son temps, le MESRI avait instruit les responsables pédagogiques de ne recruter les étudiants en master qu’en fonction des capacités d’encadrement garantissant une durée de formation étalée en trois ans au maximum.

Sous ce rapport, le MESRI, sur la base de l’autonomie pédagogique, n’intervient pas dans le recrutement des étudiants en Master qui, néanmoins, bénéficient automatiquement d’une bourse mensuelle de 65 000 FCFA. Ainsi, le MESRI, payeur, est toujours mis devant le fait accompli. Il doit être mis fin à cette incongruité. Les bourses d’accompagnement d’un montant de trois cent soixante mille (360 000 FCFA) ne sauraient violer les critères préalables d’attribution tels que la durée dans le cycle de master (maximum trois ans) et l’âge (moins de 30 ans).

Le décret 2014-963 du 12 Août 2014 stipule en son article 13 que « les allocations d’études sont renouvelées en cas de poursuite des études sans redoublement dans le même cycle ou dans le cas d’un seul redoublement dans le cycle ». Cette « allocation d’étude est supprimée en cas de second redoublement de l’étudiant dans le même cycle » (article 15).

Ainsi, les actuels manifestants qui réclament aujourd’hui ces bourses d’accompagnement et perturbent l’ordre public sont frappés par cet article 15 et ne remplissent pas les critères car totalisant  deux redoublements dans un même cycle (1 redoublement en master 1 et un autre en master 2, soit quatre années en master).

Au regard de ces dispositions réglementaires,  il n’existe aucune base légale autorisant une quelconque attribution d’autant plus que ces personnes qui réclament aujourd’hui ces bourses “d’accompagnement” ne détiennent même pas de carte d’étudiants pour l’année académique 2019-2020. Pire, certains sont même actuellement salariés, employés dans des entreprises de la place.

On comprend aisément pourquoi l’Etat du Sénégal a décidé de mettre fin à ce paiement irrégulier d’importantes sommes à des non ayants droit. Pour rappel, l’octroi et le paiement de bourses sont une priorité du gouvernement du Sénégal et tous les moyens sont mobilisés pour assurer un paiement régulier et à temps.

LE DIRECTEUR GENERAL DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (DGES)

28 COMMENTAIRES
  • Esprit

    c’est faux ce qu’il avance ce monsieur

    • lol

      il faut payer c tout….sinon on sort….

  • Fall

    Il ment comme il respire

  • sow

    ces nullards ne mèritent pas des bourses.

    • Birane DIOUF

      Je vois que tu ne maîtrise pas ce que tu avances, il faut se taire pour ne pas raconter des bobards

    • DIOP

      Tu t prend pour qui toi

    • L'invincible

      Quel nullards? Vous êtes hommes des moutons, vous vous laissez manipuler bêtement.

      • L'invincible

        Quel nullards? Vous êtes comme des moutons, vous vous laissez manipuler bêtement.

    • Mbeur

      Damay tothie sa leufeul ndaye dé

  • Abdoulaye CISSE FSJP

    À ma qualité de président de l’amicale des étudiants de la faculté des sciences juridiques et politiques, je porte ce combat et que ces étudiants seront payés car s’il y’a un vide juridique, la coutume doit être notre seule recours.

  • DIOP

    Quelle stratégie malsaine pour un responsable comme vous!
    Nous rèclammons ce qui nous est de droit.
    Nous etudiants en master pour l’annèe académique 2017/2018
    Qui prennent toujours à pouvoir poursuivre leurs etudes ou meme se creer un avenir prometteur
    Arrétez vos maladraises
    Ces etudiants ne sont pas agés de 30ans

    • DIOP Fatou etudiante FASEG/UCAD

      Là, il n’est meme plus question d’argent notre dignité et honneur est en question
      Vous reagissez en temps que responsable dans ce pays , alors dites aux senegalais des vérités au lieu de vouloir donner une mauvaise image de notre personnalité en tant qu’etudiants de l’universitè Cheikh Anta DIOP de Dakar, qui ont eu à surmonter des difficultés ;à travailler durs pour en arriver là,
      Nous sommes en parfaite régle pour bénéficier de ces accompagnements que nous réclammons.Nous avons assez attendu sans rien alors ne contextualiser pas notre greve avec cette approche de festivité

  • Kapo

    Menteur, nous sommes les preuves vivantes on a jamais doubler avant de parler de redoubler dans le cycle ni en masterI encore moins en master II
    Si tu ne maitrise pas le système quitte le poste aulieu de faire des fausses allégations.
    Soyons honnête…

  • Khadim Gueye

    Ces propos sont d’une incohérence hors la loi. Primo, nous n’avons nullement été des redoublants. Nous en sommes à troisième année de master comme le prévoit le texte. Secundo, l’âge fixé n’est toujours atteint par les revendicants. Ce qui laisse dire nous avons remplis tous les critères pour être payés. Que le ministre réagisse dans le plus bref délai, a défaut, l’universite va plonger dans un chaos sans précédent, car nous ne comptons pas reculer d’un iota

  • Gassama

    Vraiment ce monsieur est un grand menteur. Comment tous les étudiants du Master 2 de l’année 201-2018 peuvent être des redoublant. Soyez sérieux…

    • SALL

      Vraiment

  • Alioune

    Ôh mon pays va mal, des responsables qui passent tout leur temps à mentir, à calomnier… Je veux l’avoir dans un plateau télé afin qu’il justifie ces dires.

  • L'invincible

    Des autorités qui mentent froidement sans aucun détour. C’est décevant et irresponsable de leur part. Ces hommes sont nos dirigeants? Des malhonnêtes dépourvus de noblesse et de vertu… Je me sens très mal et choqué de ces gens qui n’ont rien d’un leader. Pourquoi les autorités se voient comme des dieux?
    Pourquoi ils ont toujours raison?
    Pourquoi ternir l’image de dignes jeunes gens qui ont bravé vents et marées pour réussir à l’UCAD qui est un véritable jungle?
    Cette bataille est noble et vertueuse et nous le poursuivrons jusqu’au bout.

  • Cheikh Gaye

    il y’a certains postes de responsabilité qu’il ne faut jamais.confier à.des nullards en gestion.ils ne parlerons jamais de chiffres honnêtes

  • Lat

    Au lieu de rencontrer cette promotion pour trouver une solution à ce problème ils ne le font pas, ils se mettent à sortir des communiqués fallacieux sur les médias alors qu’ils savent très bien tant qu’ils ne payent pas ces bourses il y’aura pas de cours à l’ucad.

  • Sow

    Bonsoir chèr étudiants
    Ne prenez pas la peine pour faire du « dangassanté » avec ce monsieur
    Seul les nullards prennent leurs temps pour des bobards alors que les autres cherchent le meilleur
    On double le master 2 car l’université est administré par des politiciens non par des professeurs ou docteur

  • Étudiant ugb

    Et quid des changements de taux pour les étudiants en Licence 2 qui ont repris une année ? Vous attendez qu’ils redoublent encore pour pouvoir voler ce qui leur appartient ?

  • Gueye

    J’ai peur du futur de mon pays de 1960 à nos jours nous ne pouvons pas avoir des dirigeants capables, de bonne fois, soucieux du nombre d’âges qu’ils ont! Oh mon pays va de mal en pire: moi qui vous parle, je n’ai jamais redoublé dans le second cycle ( je dispose des preuves à l’appui de les propos), j’ai une attestation de continuité délivrée par la FSJP qui permet de justifier la lenteur des enseignements dans le 2nd cycle et enfin sur nos cartes d’étudiants il y’a eu nos différentes hologrammes de l’année académique 2018-2019; et pour et apporter un dernier démenti sur les propos du sieur, j’ai soutenu mon mémoire de m2 en février 2020.
    A qui la faute?

    • Gueye

      Et j’ai oublier de dire au directeur que j’ai ma maîtrise à 28ans mais pas à 30ans

  • SALl

    Nous démentons formellement les allégations du directeur de l’enseignement supérieur.Et l’exhortons solennellement d’aller se renseigner sur les bases de données nous concernant dans nos différentes facultés respectives. Au-lieu de raconter des contrevérités.
    Nous précisons également que nous ne sommes pas prêts à abandonné cette lutte ; quitte à ce que l’année universitaire soit blanche !!!

  • Honnête

    C’ est grave ce qu’il dit. Comment une autorité digne de son nom peut il créer de telles accusations pour juste s’ en sortir propre? Il ne maitrise rien du système et veut salir l’image de ces jeunes ayant un cycle normal qui réclament leur droit. C est vraiment honteux pour ce régime. C’ est ainsi qu’ ils vont se camoufler pour s’ enquérir des fonds estudiantins et créer encore des problèmes avec les gréves. Il faudra sortir un communiqué avec toutes les preuves pour démentir ses fausses accusations.

  • Samba

    Mr le DGES, avant de parler, allez vous renseigner auprès des autorités de l’université (mouvement estudiantin y compris), au lieu de faire infiltrer des taupes qui ne vous rapportent que ce que vous avez envie d’entendre. Aucun de ces étudiants réclamant cette bourse n’est redoublant. Ils détiennent des cartes d’étudiant et des certificats justifiant leur double inscription pour un master2 (ce qui est anormal). Les étudiants ne sont pas responsables si le master2 dure deux à trois ans. Ils courent sans cesse derrière leurs encadreurs, font face à une administration qui bloque voire retarde d’une manière incompréhensible les résultats (prétextant que le 1er cycle reste prioritaire). Ironie, c’est ces étudiants qui une fois en second cycle qui seront victimes du même sort, ainsi de suite ainsi de suite jusqu’à quand.

    Au recteur,
    Aux doyens de toutes les facultés concernées,
    le DGES est entrain de ternir l’image de toute l’université.
    Sortez de vos labo et bureaux, et mettez lui au parfum.
    Pour ne plus entendre parler des bourses d’accompagnement, et face à une lenteur administrative accrue, faites pression sur les encadreurs et les administrations afin de mieux diligenter les dossiers.

  • Abdoulaye CISSE

    Vous préférez attendre qu’on étudiant soit tué pour jouer le rôle de sapeur pompier et payer.
    Mais une chose est sûre les accompagnements seront payés par A ou B et c’est dommage de voir une autorité comme vous dire des propos mensongers.
    Ces étudiants méritent beaucoup plus de respect que toi qui a comme travail flatté le ministre et lui raconter des contre vérités.

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