Russie : Vers une paix durable en Ukraine selon un envoyé américain
Lors d’une interview accordée à Fox News, Steve Witkoff, l’envoyé spécial des États-Unis pour le Proche-Orient, a affirmé que le président russe Vladimir Poutine souhaitait instaurer une « paix permanente » en Ukraine. Il a partagé que Poutine cherchait à aller au-delà d’un simple cessez-le-feu, soulignant l’importance d’une solution durable. « Le souhait de Poutine est d’avoir une paix permanente ici. Ainsi, au-delà du cessez-le-feu, nous avons obtenu une réponse à cette question », a-t-il précisé.
Witkoff a également évoqué un accord de paix en cours de discussion, qui traite de « cinq territoires », faisant référence aux régions ukrainiennes sous contrôle russe. Les discussions incluent aussi des questions plus larges telles que la demande de Moscou pour que l’Ukraine renonce à rejoindre l’OTAN et les efforts pour dynamiser les échanges commerciaux entre la Russie et les États-Unis.
Vendredi dernier, une réunion de près de cinq heures a eu lieu entre Vladimir Poutine et Witkoff à Saint-Pétersbourg, selon le Kremlin. C’était la troisième visite de Witkoff en Russie, après celle du 13 mars à Moscou où il avait rencontré de hauts responsables russes avant de s’entretenir avec Poutine. Rappelons que la Russie a annexé la Crimée en 2014, puis, avec le début de la guerre en 2022, a annexé d’autres régions ukrainiennes telles que Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia.
Ailleurs, Witkoff s’est exprimé sur les négociations entre l’Iran et les États-Unis en cours au Sultanat d’Oman. Ces discussions se concentrent sur la limitation de l’enrichissement de l’uranium iranien plutôt que sur le démantèlement complet de son programme nucléaire. « Le président américain Donald Trump cherche à limiter l’enrichissement de l’uranium par l’Iran à 3,67 % », a-t-il déclaré.
Ces négociations, médiatisées par Oman, interviennent après une période d’impasse prolongée et de tensions croissantes entre Téhéran et Washington, exacerbées par la réélection de Trump. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, et Steve Witkoff conduisent ces pourparlers qui, selon Téhéran, se déroulent dans « une atmosphère constructive basée sur le respect mutuel ».
La pression continue de s’intensifier, alors que Trump menace l’Iran de sanctions et de frappes militaires si aucun nouvel accord n’est trouvé pour remplacer celui de 2015. Bien que l’Iran refuse des pourparlers directs, il accepte la formule indirecte initiée par Oman. Ce texte a été traduit de l’anglais par Mourad Belhaj, selon les informations de Anadolu.
