Meurtres, viols…: « On doit diagnostiquer l’origine du mal… », selon Moulaye Camara

« La violence commence à atteindre des proportions inquiétantes dans notre pays…« , a regretté Moulaye Camara dans une note parvenue à senego. Le mouvement J’aime le Sénégal a réagi face à cette série de violence, en cours au Sénégal. La dernière en date, celle perpétrée contre Bineta Camara, tuée par un proche de son père, Pape Alioune Fall 33 ans.

« (…) Cette situation se traduit par des vols, des viols, des agressions, des meurtres etc. Une tendance régressive qui remet en cause la sécurité et la paix sociale. Loin de se limiter à la dénonciation et à la répression, on doit diagnostiquer l’origine du mal. Le sage Mahatma Gandhy trouve que ‘la pauvreté est la pire forme de violence’. Aujourd’hui, le seul remède qui puisse permettre d’endiguer ce mal, c’est de mettre en place une bonne politique d’accès à l’emploi« , préconise Moulaye Camara.

« On ne cesse de le déplorer, hormis la région de Dakar, partout à l’intérieur du pays, l’emploi des jeunes se résume au transport avec les moto-Jakarta. Une activité précaire et risquée, parce que informelle. Au Sénégal, la pauvreté gagne du terrain, cette situation hypothèque et menace l’avenir de la couche la plus vulnérable de la société, les jeunes. Conséquence ! Ils se trouvent souvent dans un état d’esprit où le découragement, le désespoir, la révolte sont les perles qu’ils égrènent sur un chapelet de remords et de rancune« , regrette le Pr du Mouvement J.A.S.

Pour M. Camara, celui qui commet une violence physique, s’il n’est pas mentalement malade, « il doit donc au préalable subir une violence psychologique ou sociale. Un État ne peut assurer la sécurité des citoyens sans les garantir une sérénité pour leur bien être social et économique« .