Le Synpics solidaire à Cheikh Yérim Seck : « L’origine des sources est sacrée pour qu’un journaliste en parle »

Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal(Synpics) a informé dans un communiqué qu’après des échanges avec Cheikh Yerim Seck et son conseil juridique, il ressort que l’administrateur de Yerimpost est accusé d’avoir divulgué des informations qui sont contradictoires avec le contenu d’un procès verbal d’enquête dans l’affaire dite « Batiplus ».

Le Synpics, mis au courant de la convocation par la Gendarmerie du journaliste, déféré devant le procureur de la République ce mardi, a pris langue avec le concerné et son avocat. Des échanges avec notre confrère et son conseil juridique, il ressort ce qui suit :

Cheikh Yerim Seck est accusé d’avoir divulgué des informations qui sont contradictoires avec le contenu d’un procès verbal d’enquête dans l’affaire dite « Batiplus ».

Son audition a essentiellement tourné sur la source de ces dites informations et les preuves y afférentes. Le Synpics qui marque toute sa solidarité au journaliste Cheikh Yerim Seck, voudrait rappeler quelques règles de base en matière de droits des journalistes :

La Protection des sources d’information du journaliste est la base de la liberté de presse et constitue un pilier essentiel de la déontologie journalistique. Par conséquent il ne saurait, en aucune manière, être demandé à un journaliste de trahir ses sources.

De même, la preuve d’une information liée à une source à protéger, ne saurait également être exigée à un journaliste. Lui demander donc, l’origine de ses propos est en totale contradiction avec la liberté de la presse.

C’est une démarche inopportune d’autant plus que l’affaire pour laquelle le journaliste est entendu, est pendante devant la justice et fait déjà l’objet de plusieurs traitements dans les médias.

Le Synpics, en rapport avec la Fédération Internationale des Journalistes, Reporter Sans Frontières et le CPJ suit cette affaire avec beaucoup d’intérêt et fera du respect de la liberté de la presse, son objectif.

7 COMMENTAIRES
  • Malick Diallo

    les gendarme le procuteur letats de senegal doivent revoire leurs copie disons que monsieur les gendarmes monsieur le procureur daccort vous faites votre travaille faites selons la lois francement vous terniser votre image de marque quil soit ici dans le monde jounalistiques vous suit surtout en europ

  • Abdourahmane Bo

    trop de cas communautaires Dan’s la presse senegalaise

  • rené diagne

    alors c est lq voie très pour un journaliste malhonnête de mentir ou de diffamer sans risque surtout sois nos cieux ou certains rafolent de faits divers…en tout pour mr yerim Seck que j aime bien en tant que journaliste,je lui souhaite vivement d avoir raison et de convaincre le juge qui se doit de juger également selon la loi et son intime conviction.Donc à mon avis à un juge la source peut ÊTRE dite en huit clos,pour lui permettre de bien juger

  • Malick Thiaw

    il faut honnêtement penser à informer juste et vrai mais salir qui on veut et comme on le veut est aux antipodes du journalisme.
    La présomption d’innocence doit être valable pour tout le monde.Mais quand certains éléments de langage condamne déjà un citoyen lamba, c’est que le journaliste avoue déjà son forfait.Journalisme et neutralité doivent cohabiter!!!

  • samb

    A vous les journalistes est ce que le fait d’accuser des gendarmes, ne merite pas d’eclairage pour qu’on sache la verité ?? Il nous faut une reponse juste

  • Leuzzzz

    Ils veulent étouffer l’affaire ces corrompus de gendarmes et de procureur ….  parmi les personnes qui récupéraient l’argent que  le très  bon journaliste pape ale a nommé il y’a un certain moussa Fall  et parmi les grades de la gendarmerie y’a le général Moussa fall un grand corrompu qui certainement est derrière tout ça … Sénégal  mooo febar ils sont pareils 

  • Pisto

    La liberté de la presse ne rîme pas avec liberté de calomnier, de salir et d insulter. S il est vrai que la protection des sources est un principe sacro saint de la liberté de presse, elle ne dispense pas pour autant les journalistes de l obligation de fournir les preuves de leurs accusations .

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