A Istanbul, Muhammed Emin Canik a rapporté qu’au moins 22 Palestiniens, y compris des femmes et des enfants, ont perdu la vie lors d’une attaque de l’armée israélienne. Cette attaque a frappé une école des Nations Unies (ONU) dans le nord de la bande de Gaza, où de nombreux civils déplacés avaient trouvé refuge.
Selon l’agence palestinienne WAFA, le bombardement a visé l’école Abou Hassan située dans le camp de réfugiés de Jibaliya, géré par l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Les personnes tuées lors de cette attaque comprenaient des femmes et des enfants, et de nombreux autres ont été blessés.
Un incendie s’est déclaré à la suite de l’attaque, touchant les tentes installées dans le jardin de l’école, où plusieurs Palestiniens déplacés s’étaient réfugiés. Les équipes médicales sur le terrain ont rencontré des difficultés pour atteindre les victimes à l’intérieur de l’école après le bombardement.
L’armée israélienne a imposé un siège au nord de la bande de Gaza depuis 13 jours, forçant de nombreux habitants à se déplacer. Cette situation découle d’une offensive terrestre lancée le 6 octobre dans le camp de Jibaliya, visant à reloger la population palestinienne pour faire place à des colonies israéliennes, comme rapporté dans la presse israélienne.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a mis en garde les Palestiniens de certaines régions du nord de Gaza, partageant une carte des zones à évacuer. Ce plan de déplacement est connu sous le nom de « plan des généraux », élaboré par le général Giora Eiland et examiné par le gouvernement israélien.
Les pertes humaines depuis le début des attaques israéliennes le 7 octobre sont considérables, avec 42 438 victimes palestiniennes, dont de nombreux enfants et femmes, et 99 246 personnes blessées.