Le bilan des victimes d’une frappe aérienne israélienne sur une école gérée par l’ONU à Gaza s’est alourdi à 11 morts, comme l’a indiqué une source médicale. Cette école, abritant des civils déplacés, est située à l’ouest de la ville de Gaza.
L’attaque a également blessé vingt autres personnes. L’école Asma, gérée par l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), est implantée dans le camp de réfugiés d’Al-Shati. C’est la deuxième fois que cette école est ciblée en quelques jours.
Une précédente frappe, survenue le 19 octobre, avait déjà causé au moins 10 morts et blessé plusieurs civils. Ces attaques répétées sur des installations civiles soulèvent des inquiétudes sur d’éventuelles violations des lois de la guerre.
Depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza le 7 octobre dernier, Israël a ciblé systématiquement des infrastructures civiles, tels que des hôpitaux et des lieux de culte. Ces actes sont poursuivis devant la Cour internationale de justice pour génocide.
Malgré les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu, près de 43 000 civils, principalement des femmes et des enfants, ont déjà perdu la vie, et 100 000 autres ont été blessés. La population gazaouie fait face à de graves pénuries de vivres, d’eau potable et de médicaments.