Intensification des Efforts Diplomatiques de l’Égypte et du Qatar pour Sauver le Cessez-le-feu à Gaza

Intensification des Efforts Diplomatiques de l’Égypte et du Qatar pour Sauver le Cessez-le-feu à Gaza

L’Égypte et le Qatar redoublent d’efforts pour préserver le fragile accord de cessez-le-feu à Gaza, menacé par les tensions croissantes entre Israël et le Hamas. Selon une source égyptienne, le Caire et Doha exercent une pression constante sur toutes les parties pour respecter cet accord, malgré les défis politiques environnants. Cette information a été rapportée par la chaîne égyptienne Al-Qahera News.

La situation s’est envenimée après que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a menacé de mettre fin à l’accord de cessez-le-feu si le Hamas ne libérait pas les otages d’ici samedi midi. Cette déclaration intervient alors que le Hamas a annoncé un report dans la libération des otages en réponse aux prétendues violations de la trêve par Israël.

Parmi les violations rapportées par les autorités palestiniennes figurent des tirs sur des civils et le refus d’accès à des matériaux d’aide vitaux comme des tentes et des caravanes pour les personnes déplacées dans l’enclave de Gaza. « Des contacts de haut niveau sont en cours avec les parties concernées face à la pression croissante des États-Unis et d’Israël pour reprendre les opérations militaires », a expliqué la source.

La médiation égyptienne et qatarienne cherche activement des solutions pour assurer une application équilibrée de l’accord de cessez-le-feu et éviter une nouvelle crise humanitaire. La source a averti que l’effondrement du cessez-le-feu pourrait entraîner une reprise des violences avec de graves conséquences régionales.

L’accord, en vigueur depuis le 19 janvier, a pour objectif de mettre fin à une guerre destructrice qui a causé plus de 48 220 morts à Gaza. Les premières phases de la trêve prévoient la libération de 33 otages israéliens en échange de centaines de prisonniers palestiniens d’ici début mars.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de Justice en lien avec ses actions dans l’enclave. Nous avons lu ce rapport sur le site de Anadolu, rédigé par nos confrères Ibrahim Khazen et Mohammad Sio.

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