Égypte : Transmission d’une offre israélienne de cessez-le-feu au Hamas par le Caire

Le Caire a notifié au Hamas une initiative israélienne en vue de l’établissement d’un cessez-le-feu temporaire dans la Bande de Gaza. Cette proposition, rapportée par le média égyptien Cairo News, reste entourée d’un certain mystère, car les sources exactes de ce rapport n’ont pas été dévoilées. L’Égypte a, en effet, reçu ce plan et l’a transmis au Hamas, dans l’attente d’une réponse de la part du mouvement de résistance palestinien.
Jusqu’à présent, aucune réaction officielle des autorités égyptiennes, israéliennes, ou du Hamas n’a été enregistrée concernant cette démarche. Cette avancée suit l’annonce du Hamas le week-end dernier indiquant qu’une délégation dirigée par Khalil Al-Hayya, un haut responsable, s’est rendue au Caire pour des discussions avec des médiateurs égyptiens et qataris. L’objectif convenu est d’essayer d’atteindre un accord permettant de mettre fin à l’offensive israélienne en cours dans la Bande de Gaza.
Dans une déclaration publique, le Hamas a exprimé son ouverture aux propositions visant à garantir un cessez-le-feu permanent. Cela inclurait un retrait total des forces israéliennes de la Bande de Gaza, la levée des souffrances endurées par le peuple palestinien, ainsi qu’un accord significatif sur l’échange de prisonniers.
D’autre part, les médias israéliens ont évoqué lundi la possibilité de progrès significatifs vers cet accord, lesquels seraient soutenus par des garanties américaines. Toutefois, les discussions précédentes sur un échange de prisonniers ont été freinées par le refus de Benyamin Netanyahu de mettre un terme aux hostilités en cours à Gaza.
En janvier dernier, un accord prévoyant un cessez-le-feu progressif avait été négocié par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis entre Israël et le Hamas. Cependant, ce cessez-le-feu a été rompu après qu’Israël a repris unilatéralement les hostilités en mars.
Il est important de noter que l’offensive israélienne menée depuis octobre 2023 a causé la mort de près de 51 000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants. En réponse, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël est également confronté à des accusations de « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice. Cette information a été relayée et traduite par Mourad Belhaj depuis les publications de nos confrères de Anadolu.