Yémen : L’accord de cessez-le-feu avec les États-Unis n’implique pas Israël

Le Sultanat d’Oman a annoncé un accord de cessez-le-feu entre les insurgés houthis du Yémen et les États-Unis mardi. Cependant, cet accord ne concerne pas Israël, a déclaré le groupe rebelle. Cette clarification intervient alors que des frappes israéliennes ont ciblé mardi la capitale Sanaa.

Le négociateur en chef des Houthis, Mohammed Abdulsalam, a précisé à Reuters : « L’accord n’inclut d’aucune manière Israël ». De son côté, Mohammed Ali al-Houthi, un dirigeant houthi, a affirmé que « les opérations du Yémen ont été et demeurent un soutien pour Gaza pour stopper l’agression israélienne et apporter de l’aide ».

En réaction aux frappes visant les navires américains en mer Rouge, Abdulsalam a indiqué qu’il s’agissait de « légitime défense », ajoutant qu’elles cesseront si « les États-Unis s’engagent réellement à cesser leurs raids » au Yémen.

Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi, a confirmé cet accord tripartite via un message sur X, soulignant qu' »à l’avenir, aucune des deux parties ne prendra pour cible l’autre, y compris les navires américains, en mer Rouge et dans le détroit de Bab Al-Mandeb ».

Le président américain Donald Trump a déclaré que les Houthis « ne veulent tout simplement plus se battre. Et nous allons honorer cela. Nous arrêterons les bombardements, et ils ont capitulé. »

En soutien aux Gazaouis, les rebelles yéménites, contrôlant le port de Hodeïda, ont ciblé des navires liés à Israël suite à la guerre à Gaza débutée après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. En réponse, les États-Unis ont intensifié leurs frappes contre les Houthis en janvier 2024, sous l’administration Biden, avec une intensification à partir du 15 mars dernier. Ces informations proviennent de nos confrères de l’agence Anadolu.