États-Unis : Trump pourrait annoncer un cessez-le-feu à Gaza

Le président des États-Unis, Donald Trump, devrait annoncer un possible cessez-le-feu ce week-end pour mettre fin au conflit entre Israël et la bande de Gaza. Cette information provient des médias israéliens jeudi, se basant sur des sources diplomatiques américaines et arabes.
« Israel Hayom », un quotidien israélien, indique que cet accord possible ne satisferait pas entièrement les demandes israéliennes. Une annonce de Trump est attendue pour révéler les détails de cet accord de cessez-le-feu.
Dans un autre développement concernant Gaza, l’Organisation des Nations Unies a exprimé son refus de soutenir le projet israélien de gestion de l’aide humanitaire par des entreprises de sécurité américaines. Farhan Haq, le porte-parole adjoint de l’ONU, a confirmé jeudi que l’organisation n’avait pas été mise au courant des discussions entre Israël et les États-Unis au sujet de cette aide humanitaire, malgré une réunion informelle tenue avec les membres du Conseil de sécurité mercredi.
En ce qui concerne le Yémen, les Houthis ont qualifié de « victoire pour le Yémen » l’accord de cessez-le-feu négocié avec les États-Unis. Ce groupe a fait une annonce jeudi, promettant une réponse forte aux frappes israéliennes récentes. Ils ont salué la médiation du Sultanat d’Oman dans la négociation de cet accord.
Simultanément, la Türkiye et l’Irak ont signé jeudi 11 accords portant sur divers secteurs comme la défense et l’éducation. Le président turc Recep Tayyip Erdogan et le Premier ministre irakien Mohamed Shia Al-Soudani se sont rencontrés à Ankara pour finaliser ces accords bilatéraux. Un des accords notables concerne le retour volontaire des ressortissants irakiens.
Dans un autre contexte, l’administration Trump a officialisé un accord stratégique avec l’Ukraine visant l’exploitation des minerais rares. Trump a souligné l’importance de cet accord lors d’une conférence de presse au Bureau Ovale, marquant un autre pas dans le renforcement des relations commerciales internationales des États-Unis.
De son côté, en Algérie, une délégation parlementaire française a insisté jeudi pour « une reconnaissance claire » des massacres coloniaux du 8 mai 1945 par la France. Sabrina Sebaihi, députée franco-algérienne, a expliqué que cette visite vise à soutenir la reconnaissance des événements par la France.
Au sujet de Mayotte, le Conseil constitutionnel français a approuvé un durcissement du droit du sol, une mesure justifiée par la situation migratoire particulière de l’île. Une initiative contestée par la gauche française, préoccupée par des implications potentiellement discriminatoires.
En France, la Défenseure des droits, Claire Hédon, dans un rapport récent, appelle à des sanctions significatives contre les discriminations touchant les soins de santé, mentionnant des discriminations raciales et économiques. Elle souligne que ces faits constituent un délit, exhortant à appliquer fermement la législation existante.
Une proposition contre l’antisémitisme universitaire a été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale de France après des discussions houleuses, reflétant une volonté de lutter efficacement contre ces formes de discriminations dans les établissements éducatifs.
Enfin, Emmanuel Macron a rencontré mercredi le président rwandais Paul Kagame à Paris, visant à renforcer la coopération bilatérale sur des enjeux mondiaux. Cette rencontre laisse entrevoir une collaboration accrue entre les deux nations dans divers secteurs.
En Afrique, le Niger et l’Iran ont signé un accord pour lutter contre le terrorisme et les trafics. Cet accord, annoncé par le ministère de l’Intérieur du Niger jeudi, vise à renforcer les capacités de lutte dans ces domaines.
Le Mali voit des tensions politiques avec la suspension d’activités des partis par le gouvernement de transition. En réponse, un collectif de partis politiques maliens a engagé une procédure judiciaire pour contester cette décision, dénonçant une restriction de l’espace politique.
En République démocratique du Congo, le parti PPRD de l’ancien président Joseph Kabila a annoncé la reprise de ses activités après une suspension de 18 jours, défiant ainsi les autorités de la RDC. Cette situation témoigne de tensions persistantes entre les différentes factions politiques du pays.
Texte initial lu sur le site de nos confrères d’Anadolu.