Les rebelles houthis du Yémen ont récemment proféré des menaces concernant les navires de guerre américains en mer Rouge. Cette mise en garde va de pair avec une éventuelle implication de Washington dans le conflit opposant Israël et l’Iran. Yahya Saree, porte-parole militaire des Houthis, a déclaré via une vidéo obtenue par l’agence Anadolu, que toute participation américaine aux côtés d’Israël serait suivie d’attaques sur les bâtiments américains.
Déterminés à soutenir les nations arabes ou islamiques victimes d’agressions sionistes, les Houthis assurent ne pas abandonner leurs « frères de la bande de Gaza ». Cette déclaration intervient alors qu’un cessez-le-feu a été initié entre les États-Unis et les insurgés houthis, annoncé par Badr al-Boussaïdi, ministre des Affaires étrangères d’Oman, le 6 mai 2025. Toutefois, cet accord n’inclut pas les hostilités impliquant Israël.
Le contexte de ces tensions s’inscrit dans une série d’attaques menées par les Houthis, qui contrôlent le port stratégique de Hodeïda. Ils ont ciblé des navires marchands israéliens à la suite de l’offensive à Gaza, déclenchée en réponse à une attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Selon des sources telles qu’Anadolu, ces actions visent à exprimer leur solidarité avec la population gazaouie.
La réaction des États-Unis ne s’est pas fait attendre. Sous la présidence de Joe Biden, Washington a intensifié ses opérations depuis janvier 2024, avec des frappes sur les positions houthies au Yémen, atteignant un pic d’activité à partir du 15 mars de cette année. Ces développements s’inscrivent dans un contexte géopolitique tendu, où les alliances et les engagements régionaux sont mis à l’épreuve.
