Publicité

Viol supposé : La classe politique décrie un complot despote

« Nous Sommes tous en suris« , a regretté Mame Diarra Fam sur sa page Facebook. En effet, ils sont nombreux, les leaders de l’opposition à dénoncer une « cabale » contre le leader de Pastef / Les patriotes. Me Moussa Diop, Abdoul Mbaye, Moustapha Diakhaté, entre autres, parlent de complot contre Sonko accusé de viol par une masseuse, avec comme méthode, selon le juriste Seybani Sougou, le KOMPROMAT qui « prospère dans les pays despotiques, où la raison du plus fort est toujours la meilleure« .

Face à la presse ce dimanche 07 février 2021, Ousmane Sonko qui reconnait avoir fréquenté ce salon de massage, a donné sa version des faits. Non sans annoncer qu’il ne défèrera pas à la convocation, ce lundi, à la Section de recherche de Colobane. Sonko invoque son immunité parlementaire pour échapper à un mandat de dépôt « ordonné » par le Procureur, Serigne Bassirou Guèye, selon Sonko, complice de cette « machination ».

Publicité

« Quand j’étais dans des difficultés, tu étais là…« 

Les réactions de soutien n’ont pas tardé à pleuvoir.

Publicité

C’est le cas de Mame Diarra Fam qui, sur sa page Facebook a écrit ceci : « Laissant passer cette forfaiture quand il a voulu liquider Notre Karim Wade nous étions la Zen , quand il voulait en finir avec Khalifa nous étions encore plus passif ! Maintenant rebelotte Sonko a votre tour. Quand j’étais dans des difficultés tu était là. Sache que ce Combat sera le nôtre oui en tant que Maman mais en tant que Politique, collègue soucieux d’un Sénégal sans la liquidation des adversaires Politiques ! Domou Wade magui Karim mo wakh li tey !! Niak guen manna lol !! »

« Incapable…« 

Mais aussi Abdoul Mbaye qui regrette cette manie à vouloir éliminer les adversaires politique avec des armes non conventionnelles: « Incapable de trouver réponses aux difficultés des Sénégalais, ce régime fait ce qu’il sait le mieux faire : éliminer les opposants par les procès, les parrainages manipulés, et aujourd’hui le scandale de mœurs organisé lorsqu’il ne peut les corrompre. Objectif : rendre impossible une alternance faute d’opposants. Ils devraient se méfier de l’inattendu! Dans cette attente les souffrances de nos compatriotes iront augmentant« .

Convoquer un député à la S.R sans autorisation de l’Assemblée nationale…

Moustapha Diakhaté, pour sa part, pointe du doigt la section de recherche de la gendarmerie qui, selon lui, verse « dans l’illégalité » en convoquant un député, hors flagrance, sans l’autorisation de l’Assemblée nationale.

« La respectabilité de la deuxième institution de la République vient d’être, encore une fois, bafouée par des hommes de Lois. En ce qui concerne l’immunité parlementaire, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale dispose en son Article 51: ‘Le député́ est couvert par l’immunité́ à compter du début de son mandat qui prend effet dès la proclamation des résultats de l’élection législative par le Conseil constitutionnel. Aucun député́ ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté́ en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée’…« , a souligné l’ancien président du Groupe parlementaire BBY.

Respect des institutions…

A cet effet, il estime que « manifestement, cette disposition de la Loi portant règlement intérieur n’est pas respectée. Il s’y ajoute que seul ‘Le député́ pris en flagrant délit ou en fuite, après la commission des faits délictueux, peut être arrêté́, poursuivi et emprisonné sans l’autorisation du Bureau de l’Assemblée nationale.» » Il n’y a guère longtemps, un Député a fait l’objet d’un jugement et d’une condamnation, pour une affaire qui ne relève pas de la flagrance, sans la levée de son immunité parlementaire par l’Assemblée nationale« .

Sur ce, il estime que le président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions et Chef suprême des forces de défense de sécurité, « doit faire annuler cette illégale convocation« .

Et pour ce qui le concerne, « le Président de l’institution parlementaire doit aussi exiger des autorités judiciaires et des forces de défense et de sécurité le respect de l’Assemblée nationale et de son règlement intérieur qui est une Loi de la République. Ces fréquentes violations de l’Assemblée nationale n’honorent pas la République. Elles doivent doivent cesser« .

Votre avis sera publié et visible par des milliers de lecteurs. Veuillez l’exprimer dans un langage respectueux.

Dans le même thême

5 commentaires

  1. Cheikh Diagne

    Aa lire vos noms comme opposants, c’est le dégoût. Faites profil bas. Voûte êtes trop nuls. Même pas cinq personnes dans votre coalition.


Laisser un commentaire