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Un Bac à repenser, une université à relancer : Les chantiers de Diomaye pour l’émergence

Le président Diomaye Faye a appelé à une refondation de l’université sénégalaise, encore trop marquée par l’héritage colonial. Selon lui, « 75 ans après notre indépendance, il est temps d’imaginer une université moderne, ouverte aux mutations actuelles mais profondément enracinée dans nos réalités. »

Le Président Bassirou Diomaye Fayea ouvert jeudi les concertations nationales sur l’agenda national de transformation, de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

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Il a insisté sur la nécessité de bâtir un modèle autonome, ancré dans nos savoirs autochtones, valorisant aussi bien les sciences contemporaines que les connaissances traditionnelles.

« L’heure est venue de valoriser nos propres épistémologies, notre mémoire, nos arts et notre capacité à penser par nous-mêmes. Il s’agit là d’un acte de souveraineté scientifique et culturelle. »

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Un système à réformer d’urgence

Le chef de l’État a dénoncé l’instabilité chronique du calendrier universitaire, qui a coûté plus de 400 milliards FCFA sur dix ans. Il annonce un plan d’urgence sur les infrastructures universitaires :

« Nous devons tous convenir que cette situation n’est pas viable. Le respect du calendrier académique est fondamental. »

Il a également plaidé pour une réforme du baccalauréat sénégalais, trop sélectif et inadapté aux besoins du pays.

Une université au service de l’émergence

L’université doit former davantage de techniciens supérieurs, d’ingénieurs, de médecins, d’agronomes, d’informaticiens pour accompagner l’ambition de la vision Sénégal 2050.

« Notre système d’enseignement supérieur produit peu de techniciens, très peu d’ingénieurs. C’est un handicap majeur. »

Il appelle à sortir de la vision « malthusienne » de l’université pour former massivement les compétences nécessaires au développement du pays.

L’équité territoriale comme principe fondateur

Diomaye Faye a insisté sur l’importance d’un développement équilibré des pôles universitaires sur l’ensemble du territoire national. « Aucune fille, aucun fils de ce pays ne doit rester au bord de la route. » Il propose une autonomie scientifique, pédagogique et administrative des établissements, avec une gestion rationnelle et transparente des ressources.

Une université ouverte sur le monde, mais souveraine

Le président veut faire du Sénégal un hub africain de l’enseignement supérieur, en misant sur l’intégration continentale, tout en affirmant une souveraineté scientifique. Il souhaite améliorer le classement international des universités sénégalaises, à la hauteur de leur notoriété réelle.

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2 commentaires

  1. Yams

    Ces gens doivent dégager. Ils sont bavards, incompétents, soutenus par des pauvres incultes et des aigris. Résultat, rien ne va dans ce pays, la descente aux enfers du peuple qui a très faim.


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