Deux ressortissants chinois ont été arrêtés à Kiev, en Ukraine, mercredi, soupçonnés d’espionnage. Ils sont accusés d’avoir tenté de s’emparer de documents confidentiels concernant le système de missiles RK-360MC Neptune.
Des documents classifiés sur le système de missiles Neptune au cœur de l’affaire
Le service de sécurité ukrainien (SBU) affirme que ce système de missiles a été utilisé pour couler le croiseur Moskva, fleuron de la flotte russe en mer Noire, en 2022. L’un des suspects est un ancien étudiant expulsé d’une université technique de Kiev en 2023. Son père, résidant en Chine, se rendait régulièrement en Ukraine, apparemment pour coordonner les activités de son fils.
Recrutement et perquisitions
L’ancien étudiant aurait cherché à recruter un Ukrainien travaillant dans le secteur de l’armement. Des téléphones contenant des preuves ont été saisis lors de perquisitions. Les deux individus encourent jusqu’à 15 ans de prison et la confiscation de leurs biens. La Chine n’a pas encore réagi à ces accusations.
Un système de missiles stratégique
Le système de missiles RK-360MC Neptune, au cœur de cette affaire d’espionnage présumé, a joué un rôle crucial dans le conflit russo-ukrainien. Des discussions ont eu lieu entre l’Allemagne et les États-Unis concernant la fourniture de missiles Patriot à l’Ukraine, soulignant l’importance stratégique des systèmes de défense antimissile dans la région. La Russie a également évalué ses réponses militaires aux frappes ukrainiennes, démontrant la tension persistante entre les deux pays.