Syrie : Frappe aérienne israélienne à Damas cause 15 morts

Au moins 15 personnes ont perdu la vie après une frappe aérienne israélienne qui a frappé la capitale syrienne, Damas, jeudi dernier, selon des médias locaux. Parmi les victimes figurent des femmes et des enfants. L’attaque, qui a touché des bâtiments résidentiels, s’est produite dans les quartiers d’Al Mazzeh et de Qudssaya, rapporte l’agence de presse gouvernementale SANA.

En parallèle, un rapport récent de la Banque mondiale a évalué à 8,5 milliards de dollars le coût des dégâts subis par le Liban à cause du conflit entre le Hezbollah et Israël. Les pertes incluent 3,4 milliards de dollars de dommages matériels et 5,1 milliards de dollars de pertes économiques. Ces coûts touchent sept secteurs clés, notamment l’agriculture et la santé.

En Israël, le gouvernement Netanyahu envisage d’interdire le drapeau palestinien dans les universités et autres institutions financées par l’État. Cette loi pourrait entraîner des amendes significatives et des peines de prison pour les contrevenants.

D’après l’ONG Human Rights Watch, Israël aurait commis des « crimes contre l’humanité » à Gaza. Le rapport accuse les autorités israéliennes de déplacements forcés massifs et de destruction généralisée. Le bilan des victimes dans la Bande de Gaza atteint 43 736 morts, notamment suite aux attaques récentes.

Dans le contexte de la communauté internationale, la Türkiye et le Qatar ont signé un accord pour faciliter les relations commerciales entre eux, tandis que l’ONU a publié un nouveau rapport sur Gaza, accusant Israël de génocide et d’utiliser la « famine comme arme de guerre ».

En France, une grève des pilotes de ligne a eu lieu jeudi pour contester l’augmentation de la taxation des billets d’avion. Cette initiative s’inscrit dans un amendement du budget 2025, visant à accroître la taxation de solidarité.

Le président Emmanuel Macron a réaffirmé, lors d’un match France-Israël, son opposition à l’antisémitisme. En outre, le Rassemblement national a lancé une pétition à la suite de la requête d’inéligibilité contre Marine Le Pen dans l’affaire des emplois fictifs.

En Afrique, la Minusca verra son mandat prolongé en Centrafrique pour une année supplémentaire, selon l’ONU. Le procès en appel de Mohamed Ould Abdel Aziz, ancien président mauritanien, a également débuté après sa condamnation pour enrichissement illicite.