Douze personnes ont perdu la vie et huit autres ont été blessées mardi lors de frappes aériennes israéliennes à Baalbek, dans l’est du Liban. Selon l’agence nationale de l’information (ANI), sept des victimes étaient des ressortissants syriens. Les frappes ont visé un camp de réfugiés syriens situé dans la ville de Wadi Fa’ra, district de Baalbek.
Des frappes dans plusieurs localités
D’autres frappes ont été signalées aux abords des villes de Shmustar et de Wadi Umm Ali. Pour l’heure, aucun bilan concernant d’éventuelles victimes dans ces zones n’a été communiqué. L’armée israélienne a déclaré avoir ciblé des positions du Hezbollah dans la région. Le groupe libanais n’a pas commenté ces affirmations.
Un cessez-le-feu fragile
Ces événements s’inscrivent dans un contexte de tensions persistantes entre Israël et le Hezbollah depuis la guerre de septembre dernier. Un cessez-le-feu a été conclu en novembre, mais des violations sont régulièrement rapportées. Les autorités libanaises ont dénombré près de 3 000 violations israéliennes de la trêve, causant la mort d’au moins 236 personnes et blessant plus de 540 autres. L’accord de cessez-le-feu prévoyait le retrait complet d’Israël du Sud-Liban, initialement prévu pour le 26 janvier, puis reporté au 18 février. Israël maintient toujours une présence militaire dans cinq postes frontaliers.
Des précédents meurtriers
Ces frappes rappellent d’autres incidents tragiques, comme celles qui ont causé la mort de trente Palestiniens à Gaza en mai 2025 comme rapporté précédemment. La situation dans la région reste volatile et les affrontements continuent de faire des victimes.