Les syndicats des travailleurs de la justice (SYTJUST et UNTJ) ont lancé un mot d’ordre de grève de 48 heures, les jeudi 10 et vendredi 11 juillet 2025. Ce mouvement de grève concerne l’ensemble du territoire national et fait suite à ce que les syndicats qualifient d’« inaction coupable » et de « manœuvres dilatoires » de l’administration.
Les revendications portent notamment sur l’alignement des greffiers à la hiérarchie A2, une promesse qui, selon les syndicats, tarde à être appliquée. La constitution du corps des assistants des greffes et parquets, dont le processus est bloqué, figure également parmi les points de discorde. « Nous refusons d’être les victimes silencieuses d’un système… », ont déclaré les syndicats dans un communiqué, appelant à l’intervention du Président de la République et du Premier ministre. Une précédente grève de 48 heures avait déjà été observée fin juin.
Les syndicats réclament le respect de leurs droits
Les syndicats dénoncent le non-respect des engagements pris par l’administration concernant l’ensemble des revendications formulées dans les préavis de grève antérieurs. Ils appellent leurs membres à l’unité et à la mobilisation pour obtenir gain de cause.
Risque de paralysie des juridictions
Ce mouvement social risque de paralyser de nombreuses juridictions et d’impacter le traitement des dossiers et le fonctionnement des services judiciaires. Une grève précédente, qui avait duré trois semaines, avait déjà perturbé le fonctionnement de la justice. Les syndicats espèrent que cette nouvelle action permettra de faire pression sur le gouvernement.
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