La tension monte d’un cran dans le secteur judiciaire sénégalais. L’Entente SYTJUST-UNTJ, fédérant les syndicats de la Justice, a décrété une grève générale de 48 heures les 24 et 25 juillet, en réponse au « silence méprisant » des autorités et à des tentatives « illégales » de briser leur mouvement.
Dans un communiqué incendiaire publié ce mercredi, les syndicats dénoncent l’attitude du ministre de la Justice, accusé de s’être « muré dans un silence assourdissant » depuis le début de la grève le 18 juin. « Plutôt que d’assumer ses responsabilités, il a préféré se défausser sur le ministre de la Fonction publique », écrivent-ils, soulignant qu’aucune « suite concrète » n’a été donnée après leur unique rencontre du 1er juillet.
Le texte fustige également « l’inaction coupable » de l’État face aux dysfonctionnements du service public, qualifiant le mutisme des autorités de « mépris institutionnalisé ». Pire : les syndicats affirment que l’État tente désormais de « briser la mobilisation à travers des réquisitions manifestement illégales », visant selon eux à « museler le mouvement syndical ».
Face à ces attaques contre les « droits les plus fondamentaux », l’Entente appelle les travailleurs à une mobilisation accrue : « Il ne s’agit plus seulement de nos revendications sectorielles. Il s’agit de défendre le droit syndical, de préserver l’indépendance de notre action et de refuser l’humiliation imposée par le silence méprisant des autorités. »
L’appel s’étend à toutes les centrales syndicales et forces sociales, invitées à défendre les « acquis arrachés de hautes luttes par les travailleurs ». Le communiqué se conclut par un slogan combatif : « Justice en lutte, dignité en marche ! », annonçant un combat « à la hauteur des attaques subies ».
Cette escalade laisse présager une paralysie inédite de l’appareil judiciaire sénégalais, dans un contexte où le dialogue semble rompu.
Virez les, tout les maux du Sénégal viennent de cette satanée justice.
On se passerait bien d’eux.
Cette justice est une perte de temps et d’espace.