Rapports de l’IGE : « Activer la justice et rompre d’avec la culture de l’impunité… »

Les rapports, 2016 – 2019, de l’Inspection générale d’Etat (IGE) ont été remis au Président Macky Sall, ce lundi 13 juillet 2020 par le vérificateur général François Robert Lat Collin. Des documents qui épinglent plusieurs personnalités politiques et d’institutions. D’où cette sortie de certains membres de la société civile, dont Elimane Kane et Valdiodio Ndiaye, qui demandent des sanctions…

La justice pour éclairer les zones d’ombre…

« L’impunité est devenue une règle dans nos pays…« , d’après le président de Legs Africa. Pour Elimane Kane, interrogé par I-Radio, ces rapports, chaque année, se ressemblent. « Ce sont les mêmes faits presque qui reviennent. Donc, c’est seulement d’une institution à une autre. Ce qui veut dire que chaque rapport est l’échantillon de la façon dont sont gouvernées nos institutions et de la gestion de nos derniers publics… Des actes commis parfois il y a longtemps mais le temps est loin d’être une contrainte… La Justice peut toujours activer son levier pour éclairer les zones d’ombre. »

Elimane Kane estime que, soit le fautif doit être sanctionné sur le plan administratif, s’il est encore au poste, s’il n’y est pas encore, il y a toujours une possibilité, une action judiciaire au cas où la faute qu’il aurait commise serait une faute assez grave. « Donc il n’y a aucune importance qu’il soit aux affaires ou pas…« , souligne M. Kane.

La culture de l’impunité…

Pour sa part, Valdiodio Ndiaye considère qu’entre la vérification et la punition, le fossé est encore énorme. Membre du collectif des organisations de la société civile, il estime que si nous voulons asseoir un Etat de droit, il est absolument nécessaire d’aller dans le sens d’enlever, de ce pays-là la culture de l’impunité et que le principe de la reddition des comptes soit totalement institué et que chaque responsable qui a en charge ces genres de questions-là soit appelé de manière objective à répondre de ses actes… « Ce qui est important et même nécessaire, c’est de donner la parole aux personnalités épinglées, un principe majeur dans un Etat de droit… Il faut toujours donner la possibilité aux personnalités qui ont été épinglées, il faut également, pour des questions de parallélisme de formes, mettre en évidence également leurs réponses…« , renchérit M. Ndiaye.

1 COMMENTAIRE
  • Malick Diallo

    ce presdent nous faithonte le premier malhonete du senegal ces macky sall ce president nest pas un excemple cest un vraie arriviste ce president est indigne demain inchalla la tombe president tot ou tard tu peyeras les pots cassèes inchalla ce francement ce president est mauvais il est le presdent le plus mauvaus de la planete il nas pas pitier aux senegalais il est tres mauvais il nest pas humain il protege les voleurs monsieur le president je vous jure tu finiras male un grand menteur protecteur des mauvaise fois ce president il est un vraie imbecile un satan il a vendu ce pays inchalla dieu vas te faire quitter ici tu atrahi ton peuple spece de bicefal tu a appauvre ce pays un president pas de bonne foi tu a tromper les senegal que dieu te maudie inchalla

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