Massata mobilise pour faire libérer Lamine Diack et Yavuz Selim Sa pour sauver ses établissements 

Le torchon brûle entre l’Etat du Sénégal et le groupe Yavuz Selim Sa. A l’origine, la décision prise samedi par le ministre de l’intérieur, de fermer les établissements Yavuz Selim. Intimant ainsi l’ordre aux parents de retirer leurs enfants au nombre de 3 000. Pape Massata Diack lui, parle de deux poids deux mesures dans le traitement du dossier du président Lamine Diack.

A en croire l’Etat, le retrait de l’autorisation d’exercer  de l’association dénommée Baskent Egitim  a été prononcé, le 7 décembre dernier. Et «les parents en inscrivant leurs enfants savaient que l’autorisation a été retirée », renchérit, ce dimanche, le ministre de l’Education, Serigne Mbaye Thiam.

Naturellement, la colère des parents d’élèves ne s’est pas fait attendre. Pour eux, le groupe a été cédé par l’Association internationale Baskent Egitim à la société Yavuz Selim Sa. Ils ont aussi récusé la fondation Maarif créée par l’Etat turc et proposée par l’Etat du Sénégal pour gérer Yavuz Selim.

Tout ce méli-mélo sera mis fin par  justice sénégalaise qui va départager l’Etat du Sénégal et le  groupe Yavuz selim Sa,  ce 9 octobre.

En attendant, les avocats de Yavuz Selim seront face à la presse ce lundi, face aussi à une police qui a fini de quadriller lesdits établissements depuis ce dimanche.

Affaire Lamine Diack

Pendant ce temps, on mobilise également  pour faire sortir de prison le président Lamine Diack, sous le coup d’une procédure judiciaire en France.

Son fils, Pape Massata Diack, expert en marketing et relation publique, sollicite les autorités politiques, coutumières, religieuses du Sénégal pour que la France laisse Lamine Diack rentrer chez lui et que l’enquête continue.

Diack-fils flaire même une dose de racisme dans cette affaire. « Beckenbauer,  Laporte etc, tous ces gens sont sous le coup d’une enquête judiciaire. On aura entendu parler ? Ils sont tous en liberté…On ne peut pas faire deux poids deux mesures… », tonne-t-il dans Objection, sur Sud Fm.

Boubacar Seye de Horizon sans frontières (Hsf), venu en rescousse, a déjà enregistré plus de 10 mille signataires dans une pétition en faveur de la libération de Lamine Diack.

Auparavant, des sportifs à la retraite, dirigeants et responsables politiques, avaient participé, le mois dernier, au lancement d’une pétition appelant la justice française à autoriser, « dans un souci d’humanité », le retour au Sénégal de l’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf).

Arrêté le 3 novembre 2015 et inculpé pour corruption, dans l’affaire de dopage qui secoue le monde de l’athlétisme, le Sénégalais Lamine Diack est depuis deux ans interdit de quitter la France.

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