Pourtant démenti par le Docteur Malick Diop, qui révélait que l’inspecteur des impôts divulguait de fausses informations, Ousmane Sonko semble avoir raison sur la fraude fiscale à l’Assemblée nationale. Selon Lobservateur, une information tirée d’un document officiel vient de confirmer les propos du leader du parti Pastef.
En plus du délit de non reversement et de détournement de deniers publics sur ces montants, Ousmane Sonko estime qu’il y a toujours une opacité dans cette nébuleuse. Pour lui, le président de l’Assemblée nationale n’a pas dit toute la vérité. » Il dit que son institution ne devrait que 140 millions francs Cfa de dette fiscale, alors qu’elle était à plus de 2 milliards », confie t-il.
Se référant sur ce qu’il qualifie de gabegie, l’inspecteur des impôts exige la départ de Moustapha Niasse. » Nous considérons qu’il faut en tirer un certain nombre d’enseignements. Niasse doit démissionner. Parce qu’en tant que deuxième personnalité de la République, à la tête d’une institution aussi importante que l’Assemblée nationale, il s’est permis de dire des contrevérités et de donner des informations erronées au peuple sénégalais, cela est très grave en démocratie et justifierait amplement sa démission« .
Par ailleurs, il réclame que les parlementaires de la majorité et ceux de l’Apr qui avaient fait des sorties au vitriol contre sa personne, doivent s’excuser au prés du peuple. Enfin, Sonko appelle au Procureur de la République et l’Ofnac de s’autosaisir pour tirer au clair cette affaire.
Cela confirme tout simplement que le destin final du mensonge est sa disparition, malgré les manipulations, manœuvres, camouflages, diffamations, calomnies, insultes, etc. Maintenant que la vérité est apparue, le président de l’assemblée nationale, le président du groupe parlementaire BBY, le questeur, et même toute l’assemblée nationale doivent demander pardon au peuple et au brave et courageux patriote Sonko qui a démasqué cette minable escroquerie. Après ces excuses, l’assemblée nationale doit débarrasser le plancher et démissionner (comme l’a suggéré le député mâitre El. Diouf bien avant la manifestation de cette vérité) pour être remplacée par une nouvelle assemblée plus vertueuse, plus indépendante et plus patriotique.