Deux Palestiniens sont morts de faim jeudi dans la bande de Gaza, portant à 271 le nombre total de victimes de la famine depuis le début du conflit avec Israël, le 7 octobre 2023, selon le ministère palestinien de la Santé. Parmi les victimes, on compte 112 enfants.
Une crise humanitaire majeure
La bande de Gaza est confrontée à une crise humanitaire sans précédent. Les attaques israéliennes et le blocus qui limite l’acheminement de l’aide humanitaire ont entraîné des pénuries de nourriture, d’eau, de médicaments, de matériel médical et de produits d’hygiène. La situation est qualifiée d’« inimaginable » par 27 pays.
Des milliers de déplacés
Près de 2 millions de personnes sur les 2,3 millions d’habitants que compte l’enclave ont été déplacées à plusieurs reprises en raison des attaques et des ordres d’évacuation. Ils survivent dans des abris de fortune ou des écoles surpeuplées, manquant d’installations sanitaires adéquates, ce qui favorise la propagation de maladies infectieuses. Ces lieux sont régulièrement la cible de frappes israéliennes. L’armée israélienne aurait détruit 88% des infrastructures civiles de Gaza.
La faim, une arme de guerre
Des acteurs locaux et internationaux dénoncent l’utilisation de la faim et du manque d’eau comme armes de guerre par Israël. Le bilan des victimes du conflit ne cesse de s’alourdir. Les décès liés à la faim augmentent, touchant particulièrement les enfants.