À Gaza, quatre Palestiniens, dont un enfant, sont morts de faim au cours des dernières 24 heures, selon le directeur général du ministère de la Santé à Gaza, Munir el-Bursh. Ce nouveau drame porte à 197 le nombre total de décès liés à la famine dans la région, dont 96 enfants.
Une situation humanitaire catastrophique
La bande de Gaza est confrontée à une crise humanitaire majeure, marquée par la famine, le manque d’eau, de médicaments et de produits d’hygiène. Cette situation est aggravée par les attaques et le blocus israéliens, qui limitent l’accès à l’aide humanitaire. Le bilan des morts à Gaza depuis octobre 2023 s’élève à plus de 61 000, dont un nombre croissant de victimes de la faim.
Des enfants, premières victimes de la famine
Les enfants sont particulièrement touchés par la famine qui sévit à Gaza. Sur les 197 décès enregistrés, 96 sont des enfants. Munir el-Bursh a déploré ces décès, qualifiant chaque enfant perdu de « rêve brisé » et chaque victime de « témoin du crime silencieux commis par le monde ».
Des accusations d’utilisation de la faim comme arme
Des voix locales et internationales accusent Israël d’utiliser « la faim et la soif comme armes ». La destruction des infrastructures et les attaques fréquentes contre les populations déplacées aggravent la situation humanitaire. Des milliers de corps restent ensevelis sous les décombres, et de nombreux Palestiniens ont été déplacés à plusieurs reprises.
Des conditions de vie précaires pour les déplacés
Près de 2 millions de personnes sur les 2,3 millions d’habitants de Gaza sont déplacées. Elles vivent dans des conditions précaires, dans des tentes de fortune ou des écoles surpeuplées, exposées aux maladies et aux bombardements israéliens.
