Le Medef, principal mouvement patronal en France, a exprimé mardi sa satisfaction face aux récentes annonces de Michel Barnier concernant l’urgence budgétaire. Selon des médias locaux, le Premier ministre a priorisé la réduction de la dette et des déficits dans son discours de politique générale devant le Parlement.
« En faisant de la réduction de la dette et des déficits la priorité de l’action du gouvernement, le Premier ministre a pris la mesure de l’urgence et des menaces qui pèsent sur la France, son économie et ses entreprises », a déclaré le Medef dans un communiqué relayé par « Le Figaro ».
L’organisation a salué le discours de « vérité » de Barnier sur les finances publiques et a qualifié de « réaliste » l’objectif de ramener le déficit public à 5 % du PIB d’ici 2025, après plus de 6 % cette année. Le Medef a également insisté sur l’importance de cet objectif en soulignant qu’un « accident de crédit » serait désastreux.
En outre, le Medef a noté que toute contribution supplémentaire des entreprises devrait être « exceptionnelle et mesurée », dans un contexte où Michel Barnier a signalé que les grandes entreprises et les particuliers les plus fortunés seraient sollicités dans le budget.
Le premier ministre a mentionné que deux tiers des efforts budgétaires dépendraient des réductions de dépenses, sans préciser lesquelles. Le Medef a aussi applaudi l’initiative de démarrer un important « chantier de simplification » réclamé par les entreprises.
Enfin, l’organisation a apprécié que Barnier mette l’écoute, le respect et le dialogue au cœur de sa méthode de gouvernance. Le Premier ministre a encouragé les partenaires sociaux à ouvrir des négociations sur l’emploi des seniors et l’assurance chômage, estimant qu’ils sont « les mieux placés pour apporter des solutions ».
