Ndèye Fatou DIOP Blondin, directrice générale du Fonds de développement du service universel des télécommunications (FDSUT) depuis juin 2024, est actuellement au cœur d’une polémique. Elle est accusée de népotisme, de recrutements irréguliers et de gestion opaque des ressources de l’institution, selon les informations rapportées par le quotidien Les Échos.
Des accusations de népotisme et de gestion opaque
Parmi les griefs formulés à son encontre figure la location d’un véhicule de fonction, un 4×4 Toyota Prado, pour un coût journalier de 118 000 FCFA sur une période de plus de deux mois. Cette dépense est jugée excessive par certains, notamment au regard d’un décret présidentiel de 2021 qui encadre l’utilisation des véhicules administratifs.
Par ailleurs, des mesures considérées comme répressives envers des délégués syndicaux ont été dénoncées en interne. Ces restrictions seraient perçues comme des représailles ciblées.
La réponse de Ndèye Fatou DIOP Blondin
Actuellement en mission officielle à l’étranger, Ndèye Fatou DIOP Blondin a réagi à ces accusations par le biais d’une note datée du 30 juin. Elle y réfute l’ensemble des allégations, affirmant que les recrutements ont été effectués « conformément à la réglementation » et « fondés sur le mérite ».
Concernant la gestion du FDSUT, elle assure agir « dans le respect des règles administratives » et exclut tout « favoritisme ».
Une procédure judiciaire enclenchée
Un agent en contrat à durée indéterminée, licencié sans notification officielle, a saisi la justice pour licenciement abusif après l’échec d’une tentative de conciliation.
Climat tendu au FDSUT
À ce stade, aucune enquête officielle n’a été ouverte, bien que le ministère de la Communication et de l’Économie numérique ait été saisi du dossier. D’après Les Échos, « le climat au sein du FDSUT reste tendu, et les appels à un audit se multiplient ».