États-Unis : James David Vance plaide pour une évolution libérale de l’IA à Paris

Le vice-président des États-Unis, James David Vance, a pris la parole lors du Sommet sur l’Intelligence Artificielle qui se déroule à Paris. Dans son discours, il a souligné les nombreuses opportunités qu’offre l’IA, affirmant que « l’administration Trump pense que les applications seront innombrables et créeront des emplois ».

Monsieur Vance a mis en avant quatre points principaux durant son intervention. Premièrement, il a déclaré que « la technologie américaine reste ce qu’il y a de mieux dans le monde », appelant ainsi les autres nations à coopérer avec les États-Unis. Il a exhorté les partenaires internationaux, notamment l’Union européenne, à encourager le développement de l’IA en adoptant une approche libérale plutôt que des régulations restrictives.

Il a également plaidé pour que l’IA ne soit pas utilisée comme outil de censure, insistant sur le fait que « le biais idéologique n’a pas sa place dans l’IA ». En ce qui concerne l’économie, JD Vance a assuré que « l’administration Trump vise à créer des emplois » et que l’IA permettra d’augmenter la productivité sans remplacer les travailleurs.

Le vice-président a souligné que les États-Unis possèdent tous les éléments nécessaires, y compris les technologies et les semi-conducteurs, pour rester à la pointe de l’IA. « Le président Trump s’assurera que les plus forts systèmes sont conçus aux USA avec des puces conçues aux USA », a-t-il souligné. Cependant, il a reconnu l’importance de partenariats internationaux et de régimes réglementaires favorables au développement technologique.

Vance a critiqué certaines régulations européennes, exprimant des inquiétudes quant aux approches qui pourraient « serrer la vis sur la technologie américaine ». Il a reconnu la nécessité de protéger les enfants des prédateurs, tout en mettant en garde contre la censure des critiques gouvernementales. « Nous avons la possibilité d’une nouvelle révolution industrielle », a-t-il affirmé, plaidant pour l’absence de blocages à l’innovation.

Desservant son point, il a affirmé que « les IA développées aux USA sont libres de tout biais idéologique », tout en empêchant des « adversaires étrangers d’utiliser ces technologies pour réécrire l’histoire ou menacer la sécurité nationale ». Ce discours s’inscrit dans un contexte de tensions entre les États-Unis et l’Europe autour de la régulation de l’IA, comme en témoignent les échanges passés entre Elon Musk et Thierry Breton, ex-commissaire européen au marché intérieur.

Pour rappel, Musk, désormais Directeur du Département de l’Efficacité gouvernementale des États-Unis, s’était opposé en août 2024 à Thierry Breton à propos des obligations de X (anciennement Twitter) sous le Digital Services Act, dénonçant une exagération en matière de modération de contenu. Ces tensions illustrent les divergences entre la liberté d’expression américaine et les approches réglementaires européennes.

Le sommet réunit des dirigeants mondiaux et des experts pour aborder l’impact de l’IA sur divers secteurs. Emmanuel Macron, le président de la France, a plaidé pour une stratégie européenne pour concurrencer les États-Unis et la Chine dans le domaine technologique. La présence de JD Vance à cet événement marque sa première participation internationale en tant que vice-président.

Ce rapport est basé sur le contenu de nos confrères de l’agence Anadolu.