États-Unis : J.D. Vance critique l’Europe lors de la Conférence de Munich

États-Unis : J.D. Vance critique l’Europe lors de la Conférence de Munich

Le vice-président américain, J.D. Vance, a exprimé de vives critiques à l’égard des alliés européens pour leur atteinte supposée à la liberté d’expression et à la liberté religieuse. Ces commentaires ont été formulés lors de son discours à l’ouverture de la Conférence de Munich sur la sécurité.

J.D. Vance a affirmé qu’à Washington, « il y a un nouveau shérif en ville ». Cette déclaration a été faite devant un public composé d’élites de la défense et de la diplomatie internationale, réunies dans la capitale bavaroise.

Selon Vance, la menace la plus préoccupante ne provient pas de « la Russie », « la Chine » ou d’autres acteurs extérieurs. Il est davantage alarmé par « le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales, valeurs partagées avec les États-Unis ». Cette inquiétude a été relayée par l’Express, un média américain.

Il a pris pour exemples l’annulation de la présidentielle en Roumanie, qu’il attribue à une manipulation présumée par les services russes, et la « régression des droits de conscience » au Royaume-Uni, qui selon lui, menace les « libertés fondamentales des Britanniques religieux ».

Vance a aussi critiqué les gouvernements européens pour exercer des pressions sur les réseaux sociaux sous le prétexte de la « soi-disant désinformation ». Il a déclaré : « Il ne faut pas avoir peur de son propre peuple, même quand il exprime une opinion qui n’est pas celle de ses dirigeants. »

En outre, J.D. Vance a reproché aux organisateurs de la conférence d’exclure des élus de « partis populistes ». Il a souligné qu’aux États-Unis, « nous pourrons être en désaccord avec vos opinions mais nous nous battrons pour défendre votre droit de les exprimer dans l’espace public ». Cette approche est sous la direction de Donald Trump.

Lors de son discours, le vice-président américain a étonnamment laissé de côté le sujet attendu de l’Ukraine et de la Russie. Comme rapporté par nos confrères de Anadolu, ce sujet a été presque entièrement évité au profit des critiques envers les politiques européennes.

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