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"En se gardant de fixer la date du scrutin, le Conseil constitutionnel fait dans la diplomatie..."

Le professeur de Droit constitutionnel Ahmet Ndiaye a été interrogé par le quotidien « L’Observateur » suite à la décision du Conseil constitutionnel d’annuler, ce jeudi 15 février, le décret abrogeant la convocation du corps électoral le 25 février, la date initialement fixée pour la présidentielle.

« Quand on regarde la Constitution, c’est le Conseil constitutionnel qui est capable de reporter un scrutin… En terme juridiquement simple, si le Conseil constitutionnel est habilité à reporter le scrutin en cas de décès, d’empêchement ou de retrait d’un candidat, c’est-à-dire que dans les cas de figure déterminés, c’est lui qui doit également réaménager le calendrier électoral« , a soutenu M. Ndiaye, repris par Seneweb.

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Il regrette, à cet effet, que le Conseil constitutionnel ne soit pas allé au bout de sa logique en fixant lui-même une nouvelle date pour la tenue de la présidentielle.

Pour sa part, le Pr Abdoulaye Dièye estime qu’ « en se gardant de fixer la date du scrutin, le Conseil constitutionnel fait dans la diplomatie. Mais, les délais raisonnables impartis se trouvent contenus dans ce délai-là qui ferait que le 2 avril, le président de la République serait en mesure de procéder à la passation du pouvoir avec son successeur« .

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