Thierno Alassane Sall écrit au Président du Conseil constitutionnel. Le leader de la République des valeurs souhaite la mise à disposition de la décision rendue récemment par le Conseil constitutionnel à la suite de la saisine du Président de la République sur la dissolution de l’Assemblée nationale.
Sur X. Thierno Alassane Sall rappelle que « la Présidence de la République a informé avoir saisi le Conseil constitutionnel sur la date, à partir de laquelle, l’Assemblée nationale pourra être dissoute, ainsi que probablement sur d’autres sujets tout aussi importants« .
Il soutient que dès lors que le Président de la République, son Premier ministre, ainsi que d’autres acteurs politiques liés au parti Pastef détiennent les réponses à ces questions, « cela constitue une rupture fondamentale de l’égalité entre les partis politiques, consacrée par la Constitution« .
« Au-delà des partis politiques, les citoyens, au nom de qui l’ensemble des institutions prennent leurs décisions, doivent connaître l’interprétation exacte des dispositions en vigueur de la Constitution. La situation aurait été différente si la saisine portait sur un projet de révision, c’est-à-dire sur des intentions du Président de la République qui ne sont pas encore inscrites dans notre Constitution », constate-t-il.
En conséquence, par courrier déposé ce jour au greffe du Conseil constitutionnel, il dit avoir invité « cette Institution à mettre à la disposition des Sénégalais.es la décision, déjà notifiée au Président de la République« .
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Il est surprenant de passer a travers votre correspondance aussi charivarisque que la vôtre, où l’on constate, dès les premières phrases, un enchaînement de dissonances et de platitudes qui témoignent d’un trouble apparent dans l’articulation de vos pensées.
Il semble que vous portiez un jugement catégorique sur les choix de la majorité des citoyens sénégalais lors des dernières présidentielles. Ces sénégalais qui vous font confiance a mener les affaires du pays sont ‘moins’ de 50,000 électeurs.
Je vous encourage à faire preuve de discernement la prochaine fois avant de lancer des accusations ou des remarques déplacées.
De surcroît, on attend toujours votre réponse sur la question lancinante de Farba NGom : “ Qui prenait les enveloppes brunes”?
Il est crucial d’analyser les faits et de lire entre les lignes, surtout sur une question aussi délicate. En ce qui concerne mes remarques sur les enveloppes mentionnées par Farba NGom, il est en effet important que la transparence soit assurée. Le peuple sénégalais mérite des explications claires et détaillées sur cette affaire, et je m’attends à ce que celles-ci soient fournies dans les plus brefs délais.