Décision du Conseil Constitutionnel – Me Kabou: « Si j’étais un membre de l’ancien régime, je commencerai à m’inquiéter »
L’arrêt rendu récemment par le Conseil Constitutionnel continue de susciter des réactions dans les milieux juridiques et politiques. Parmi les voix qui se sont distinguées, celle de Me Patrick Kabou, avocat à la Cour, docteur en droit international public et enseignant, a particulièrement retenu l’attention.
Dans une publication sur son compte X visité par Senego, Me Kabou a salué une décision « historique » du Conseil Constitutionnel, à la suite du recours déposé contre la loi interprétative. Il a exprimé sa reconnaissance à l’honorable député Amadou Ba, initiateur de ladite loi, ainsi qu’à l’opposition dont le recours « très bien motivé » a ouvert la voie à un débat de fond sur la portée des lois d’amnistie.
Mais c’est surtout son avertissement à l’ancien régime qui a marqué les esprits : « Si j’étais un membre de l’ancien régime, je commencerais à m’inquiéter », a-t-il lancé, évoquant la position désormais claire du Conseil sur les crimes graves comme la torture ou les homicides, qui, selon les Sages, ne peuvent être effacés par une loi d’amnistie.
Pour Me Kabou, cette décision replace les victimes au cœur du débat juridique et ouvre « la voie à un péage où toutes les exactions devront être scannées, passées au crible ». Une nouvelle ère judiciaire semble s’annoncer, où les violations des droits humains commises sous couvert d’impunité pourraient désormais être confrontées à la justice.
L’avocat voit en cette décision un signal fort : « Le Conseil Constitutionnel donne aux avocats procéduriers la main et du pain pour faire du droit, que du droit et dans le droit. »
Il salue également l’élévation des juges constitutionnels, qu’il qualifie de « bénédiction dans un pays où le droit veut être entendu », et rappelle que cette avancée est née d’une dynamique démocratique vivante : « De nos adversités légitimes, jaillit la vérité des Sages. »
Maitre Kabou yangui dieul position dé. Même l’actuel régime, ils étaient aussi sur le terrain à incendier , à jeter des Cocktail Molotov dans les bus , à piller et ce sont des actes criminels. Tout le monde doit s’inquiéter parce que jusqu’à présent on ne sait pas qui a fait quoi dans ces événements. Guissiniou fén wa APR tirer sur les manifestants. Ils étaient même pas armée , ils étaient pas non plus sur le terrain. Ce sont wa Pastef qui les accusaient même tortures yi tamitt on a vu nulle part wa APR torturer. Laissé la justice faire ces enquêtes et trancher.
Le CC a dit le droit fondé sur les faits reconnus et sanctionnés par les conventions internationales en matière de crimes et délits d atteinte à la personne humaine et à ses conséquences ! L Etat et l opposition ont joué chacun son rôle pour ouvrir une situation juridique que ni l un des partis en présence ne peut considérer soit comme une victoire ou défaite ! Ce sont les victimes quelqu elles en soient qui en seront les bénéficiaires de clarifications à venir ! La justice sénégalaise avance à grand pas ! Félicitations à tous les contributeurs ! Merci
Il faut les laisser jubiler comme ils ont gagne et Pastef a perdu….mdr.
Cette opposition résiduelle a tellement soif de victoire qu’elle n’a même pas pris la peine de lire et de relire la décision du CC.
Quand les choses serieuses débuteront, elle regrettera amèrement d’avoir jubilé.
patriote tu es vraiment un ignare .Toi et ta racaille de l’apr allez y apprendre .Votre niveau est trop faible par rapport au pastef . SI Vous êtes incapable de comprendre décision du conseil constitutionnel c’est que vous n’avez pas votre place dans le Landerneau politique .Ce que le conseil a di est très clair les crimes et les tortures ne peuvent être effacés par une loi d’amnestie
MON CHER OCCUPE DE TOI ET DE TON PAYS . VOUS AVEZ DICHIREZ LE PAYS MAINTENANT BASTA
Tres belle analyse Maitre………………………….que les tortionnaires de l’APR et associées se préparent