Complaintes et larmes à Keur Madiabel, Par Cheikh Bâye Thiam

« Si les hommes d’Etat de Keur Madiabel, d’aujourd’hui et d’hier, avaient rendu à leur terre, ce qu’elle leur a offert, cette commune n’aurait pas connu tant de pauvreté, voire de misérabilisme  » ; tels sont les enseignements tirés de l’ensemble des membres de Mouvement « K-RIM » de ladite localité.
       104.342 habitants à faire jouir du minimum des cinq besoins animaux de l’homme que sont: travailler, dormir, manger, s’habiller et se soigner, voilà qui est devenu aujourd’hui, une donne biaisée, banalisée et même sans importance aucune, des hommes gouvernementaux natifs du terroir.
                                          Education Et Santé 
 
Si Serigne Mbaye Thiam, Ministre de l’Education Nationale et autres citoyens de même sol, s’étaient inspirés de l’exemple combien noble de Bara Tall avec cette école primaire, où il a eu à engranger ses premières acquisitions de la langue de Molière, l’école N° 1 de Keur Madiabel ne serait pas si vétuste. Il est plus que temps, de prier S.M.Thiam et consorts, suivez notre regard, d’accomplir un pèlerinage au dit lieu. Ils sont sûrs de retrouver les mêmes murs, les mêmes portes et fenêtres, et de surcroît leurs propres table-bancs avec poches d’encrier. Rien n’a changé dans cet établissement.
En cours secondaire, un seul et unique lycée (construit sous l’ère Wade), appelle à une sérieuse rénovation urbaniste.
Pour ce qui est de la santé humaine, quelle carte sanitaire, osons-nous dénoncer !  » Nous ne cesserons jamais de répéter, qu’il est formellement interdit de tomber malade à Keur Madiabel, sinon bonjour la mort « , renchérissent les jeunes du terroir qui fulminent en plus  » Voir Keur Madiabel ne jouir qu’un unique poste de santé, manquant totalement de plateau médical adéquat, et, mettant la clef sous le paillasson durant des jours et des jours, pendant les nombreuses fêtes de l’année, est inacceptable. Mais, ajoutent les plaignants, quoi qu’il en soit, un jour « J » n’est plus loin « .
A entendre de tels propos, c’est comme si les populations et surtout les jeunes de ce patelin, s’apprêtaient à déclencher un certain plan d’actions.
 
                                            Eclairage Public Et Chômage 
Keur Madiabel est mal éclairé. Surtout dans les nouveaux quartiers comme Sam, Médine, Léona où on ne connaît guère l’électricité. Ce qui crée et encourage l’insécurité avec les malfaiteurs.
    Le désœuvrement, l’oisiveté et le manque d’emploi d’une population qui ne sait plus à quel saint se vouer, expliquent l’actuel choix politique de la jeunesse de ce site. Une adhésion massive dans le Mouvement politique « K-RIM ». Aucune opportunité de travail n’est offerte à ces citoyens. Point d’industrie quelconque. Le marché de la ville et la triste gare routière sont venus envenimer les frustrations d’une population abusée.
Pour conclure, il y a lieu de lancer un cri « S.O.S. » à cette fameuse crème et ce beau monde étatique, à qui, Keur Madiabel a tout donné. Mais, qui n’ont pas renvoyé l’ascenseur. Car, de la terre de leurs aïeuls, ils ont eu: une bonne naissance, une tendre enfance, une enseignement religieux, une bonne éducation scolaire et une identité sociale avérée.
Le Mouvement « K-RIM est décidé à relever ce défi, crée par des pères, oncles, doyens, et autres dirigeants présentement au crépuscule de leur carrière. Et ceci, auprès du grand leader Karim Meïssa Wade, afin de faire de Keur Madiabel, une commune moderne, digne de son histoire.
Cheikh Bâye Thiam
Président-fondateur
du Mouvement « K-RIM »
– Keur Madiabel
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