Cheikhna Keïta: « j’aurais arrêté Guy Marius Sagna « 

Sur les ondes de la Rfm dans l’émission Grand jury, l’ancien patron de l’Octris , Cheikhna Keïta, dit qu’ il aurait arrêté l’activiste Guy Marius Sagna, placé sous mandant de dépôt depuis le 16 juillet pour « fausse alerte au terrorisme » s’il était toujours en service.

Arrêté…

 » J’aurais été en fonction, je l’aurais arrêté, le confondre par rapport à ce qu’il a dit. Si n’est pas fondé c’est très grave. Et même si c’est fondé, ce ne sont des choses qu’on dit sur la place publique « , a déclaré l’ancien commissaire, Cheikhna Keïta.

Selon lui, il est étonné de voir que selon celui qui parle, les choses ne sont pas les mêmes. Mieux il poursuit: « que ces gens qui sont là que pour dire ça ne va pas, s’impliquent politiquement. Ce sont des gens qui ne proposent rien de bon « .

Fausse alerte au terrorisme

L’activiste Guy Maruis Sagna est accusé de ‘’fausse alerte au terrorisme’’ et placé sous mandat de dépôt le vendredi 19 juillet. L’arrestation de Guy Maruis Sagna vient d’un post Facebook de l’organisation France dégage, affirmant que la France prépare un attentat terroriste contre le Sénégal. Sauf que ce texte n’a pas été partagé par Guy Maruis  Sagna, contrairement à ce qu’ont affirmé les enquêteurs, selon le mouvement Frapp/France dégage.

Enquête complémentaire

Et pour son avocat, Me Moussa Sarr, c’est  le mercredi, vers 18 heures, que les avocats ont été notifiés qu’il y avait un retour au parquet pour Guy Marius Sagna. C’est-à-dire qu’il devait retourner au commissariat central. Contre toute attente, il a été retourné à la section des recherches pour une enquête complémentaire.

Kidnapping…

pour la plateforme   » Aar Li Nu Bokk  » , l’inculpation de Guy Maruis Sagna n’est rien d’autre qu’un kidnapping visiblement organisé par ceux qui en veulent à mort à leur camarade pour son engagement dans tous les combats pour la transparence dans la gouvernance des ressources publiques et pour sa dénonciation, sans relâche, de la corruption des élites dirigeantes ainsi que du fossé qui existe entre ces dernières et le bas peuple.