Alain Foka, journaliste renommé pour ses émissions historiques et socio-politiques, après 32 ans passés à RFI, a répondu vivement à ces accusations dans une de ses chroniques. Il a critiqué la perception colonialiste et paternaliste de l’Ambassadrice et de ses supérieurs, affirmant que les Africains n’ont pas besoin d’influences extérieures pour développer leur propre pensée. Foka a notamment déclaré.
« Au-delà de ces accusations, sur nos personnes, ce qui est encore plus insultant pour les Africains, c’est cette propension à mettre toute leur réflexion, toutes leurs marques sur le compte de la propagande russe. Une infantilisation qui traduit le regard, la perception que vous avez Madame l’ambassadrice et avec vous, vos patrons depuis la colonisation, l’Africain n’a pas besoin d’une quelconque influence extérieure pour développer sa pensée. »
Claudy Siar, connu pour son émission « Couleurs Tropicales » et son engagement culturel et social, a également exprimé des désaccords avec la direction de RFI, notamment sur des questions de représentation et de diversité culturelle. Siar a été vocal sur la nécessité de réforme et de changement au sein de l’organisation.
La situation entre RFI et ces deux animateurs a suscité de nombreuses réactions dans le monde médiatique. De nombreuses personnes voient en Foka et Siar des figures emblématiques de la radio, dont les contributions sont cruciales pour la diversité et la richesse des contenus proposés.
Le conflit entre RFI et Alain Foka ainsi que Claudy Siar illustre les défis auxquels sont confrontées les grandes organisations médiatiques en tentant de concilier liberté d’expression, lignes éditoriales et gestion de leurs talents.