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Trois ans après la mort de François Mankabou : Me Patrick Kabou interpelle encore la justice

Trois ans après la mort tragique de François Mankabou, Me Patrick Kabou revient avec des mots forts, empreints d’émotion et d’indignation.

Dans une déclaration poignante, l’avocat dénonce le silence de la justice sénégalaise et évoque « trois longues années de souffrance » pour la famille du défunt.

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« François Mankabou est sous terre, ses bourreaux sur terre, et sa famille, le regard tourné vers le ciel », déplore Me Kabou, avant d’ajouter : « face au silence de la justice, le seul rempart est la prière ».

Ce dimanche, des messes seront célébrées pour celui dont le décès, dans des circonstances troubles alors qu’il était en détention, reste sans réponse judiciaire.

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Pour Me Kabou, cette absence de justice est symptomatique d’un mal plus profond : « nous assistons à la mort lente de l’âme de toute une famille, d’une communauté, d’un pays », affirme-t-il.

Il interpelle les consciences, rappelant que « les morts n’ont plus droit à la justice », alors que l’affaire Mankabou semble sombrer dans l’oubli.

Dans un ultime appel, il exhorte à prier pour François Mankabou, « que la justice des Hommes veut oublier, d’une cellule à la morgue ».

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7 commentaires

  1. Medina

    La justicecest lente dans ce pays tres lente. Je suis de la Medina et je ne comprend pas pourquoi Bamba Fall nest pas en prison malgres le rapport de la cour des compte sur la multiplication des chefs de quartier.


  2. Mamadou Lamine Diop

    Maître, Pastef n’a pas le temps de s’occuper des victimes de Macky Sall.

    Pastef est en mode « bakané », nouvelles épouses, belles voitures, belles villas, etc ….

    Pastef n’a pas le temps de s’occuper des badolos qui ont contribué à la chute de Macky.

    Allez demander à Dame Mboj pourquoi il ne court plus derrière ceux qui voulaient l’assassiner?

    Pastef est dans la jouissance extrême.

    Ça c’est malheureux la triste vérité.


    • Anonyme

      Bonne question !

      Moi j’ajouterai « Pastef ragal lén yalla » et rendez justice au Sénégalais.


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