Terrorisme: le Sénégal ne néglige aucun détail et surveille ses…

Mieux vaut prévenir que guérir! L’Etat Sénégalais ne s’y est pas trompé en prenant beaucoup de gardes fous sur les terroristes, mais quelque soit la volonté de bien se défendre, le danger est partout.  Certes, le Sénégal n’est peut-être pas un champ de bataille, mais il semble que des mouvements jihadistes y ont commencé à prendre forme, mais sont aussi surveillés comme du lait sur le feu, si l’on se fie à Jotay.

Quand Makhtar Diokhané, l’Imam Alioune Ndao et d’autres présumés djihadistes étaient arrêtés, beaucoup se sont offusqués de cet état de fait, mais déchanteront vite avec des preuves tangibles sur la culpabilité des suspects. En 2012, les faits pouvaient être considérés comme ordinaires.

Avec des renseignements fiables, Le Sénégal apprend par le canal diplomatique de la Côte d’Ivoire (dont un citoyen était impliqué) qu’il y avait d’autres Sénégalais déjà formés et qui étaient au combat. Par avion spécial, le Sénégal est allé cueillir neuf de ses citoyens pour les rapatrier à Dakar dont Makhtar Diokhané. Les investigations et perquisitions ont permis de découvrir que ce dernier était riche de 74 millions d’euros gérés par l’une de ses épouses Coumba Niang, « trésorière » du mouvement. Cette dernière avait comme « Co gestionnaire », Marième Sow, l’épouse de l’Imam Ndao. La division des investigations criminelles (Dic) qui filait l’Imam Alioune Ndao va découvrir que ce dernier échangeait régulièrement au téléphone avec Makhtar Diokhané. Des armes ont également été trouvées à son domicile, selon nos informations ainsi que des CD vidéo qui montraient le mode de formation des jihadistes. Suffisant pour coffrer l’Imam Ndao et son épouse. L’idée était d’instaurer le « vrai islam » au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, indique le site.

Pour l’heure 24 personnes soupçonnées de faire partie du groupe de formation des jihadistes sont interpellées dans cette affaire.