Tensions dans l’Éducation : le G7 alerte sur des revendications ignorées

Tensions dans l’Éducation : le G7 alerte sur des revendications ignorées

Le G7, groupement représentatif des syndicats du secteur de l’éducation, a émis un cri d’alarme concernant l’inaction des autorités face à leurs revendications. Dans une déclaration rendue publique ce lundi 12 mai, les syndicats ont vivement critiqué la démarche actuelle des autorités compétentes.

Convaincus de l’importance cruciale de raviver le dialogue dans le secteur de l’Éducation et de la Formation, et attachés à l’esprit des élections de représentativité syndicale (ERSSEF), les syndicats du G7 expriment fermement leur détermination à participer activement à l’amélioration du système éducatif national. Cependant, ils dénoncent « l’omission incompréhensible » des points essentiels de leurs revendications, élément clé du pacte national de stabilité (PNSS). Cette omission englobe principalement les retards dans la mise en œuvre des différents protocoles convenus, notamment ceux des 30 avril 2018 et 26 février 2022.

La frustration des syndicats est renforcée par un ensemble de « manquements » qui touchent directement la gestion du secteur éducatif. Parmi ceux-ci, on trouve le retard persistant dans l’application des réformes structurelles et le manque notable d’implication du G7 dans les innovations et projets du secteur.

D’après le G7, ces insuffisances sont exacerbées par des « impairs » observés dans le suivi des directives annoncées par le Premier ministre lors d’une importante rencontre tripartite, tenue le 27 février 2025. Le communiqué note l’absence remarquée de ministères clés, tels que le Ministère de l’Éducation nationale et le Ministère de la Formation professionnelle, lors de réunions cruciales. De plus, les syndicats se plaignent de leur mise à l’écart, tant lors de la rencontre tripartite que lors de discussions sectorielles.

Dans ce contexte, le G7 prône le respect rigoureux des engagements stipulés dans les protocoles existants et appelle au lancement de négociations sincères pour garantir la stabilité nécessaire au bon déroulement de l’éducation. Le communiqué insiste sur l’impératif pour le gouvernement d’agir efficacement afin d’éviter toute tension préjudiciable au secteur éducatif.

Cette information, relayée par nos confrères de Sud Quotidien, souligne l’urgence pour les autorités de prendre en compte ces préoccupations afin de sécuriser l’avenir du système éducatif national.

0 COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *