Succession : Macky décrète la mort des mouvements de l’Apr en France

Malgré l’absence du numéro 2 dans l’ordonnancement organique des responsabilités au niveau de l’Alliance Pour la République (Apr), des guerres froides sont déclarées par des responsables qui se positionnent à travers la création de mouvements. La question de la succession au fauteuil présidentiel est passée par là. Pour prévenir la cacophonie au sein de son parti, le président Macky Sall n’a fait que bloquer les ambitions, en supprimant déjà les mouvements de l’Apr basés en France.

Une succession ouverte ?

Le deuxième et dernier dernier mandat du président de la République commence à aiguiser des appétits chez ses proches de l’Apr, dont certains sont déjà à la tête de mouvements politiques, histoire de se doter d’un appareil virtuel en vue de se positionner pour la succession au fauteuil présidentiel.

Ambitions freinées

Macky Sall est d’ailleurs passé en France, après son retour du Japon qui abritait la 7ème édition du Ticad, pour rencontrer pendant 5 tours d’horloge, des responsables de l’Apr établis au bord de la Seine. Une rencontre dont l’ordre du jour portait essentiellement sur sa décision de dissoudre tous les mouvements affiliés à son parti, au niveau de la France. Comme quoi, il a décrété la mort des mouvements politiques et autres structures crées par certains ministres ou directeurs de passage au pays de Macron.

Rendez-vous en fin de mandat

Dorénavant, le président Sall leur a indiqué que « tout responsable de l’Apr en visite en France, devra s’adresser directement au coordonnateur attitré du parti ». Il ne compte plus tolérer un seul mouvement de l’Apr en France. « Si des ministres ou cadres ont des ambitions présidentielles, ils attendront la fin de mon mandat pour se manifester », a dit le chef des Républicains qui signale au passage que c’est lui qui est visé à travers les attaques répétées entre responsables de l’Apr.

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