C’est à l’occasion de la célébration de la première année de son parti, l’Union nationale pour le peuple (Unp), que l’ex-Premier ministre a relevé les balbutiements de la politique de l’actuel régime, relate le quotidien L’AS.
C’est sans langue de bois que l’ancien tandem du président de la République a jeté un regard critique sur les actions politiques de l’Etat. D’après lui, le Sénégal traverse beaucoup de difficultés et de turbulences dues aux absences de dialogue dans le secteur de la santé et de l’éducation.
Tout en étant favorable au dialogue, l’ancien Premier ministre trouve inutile de discuter sur les 15 points de la reforme constitutionnelle. »Nous souhaitons ardemment que cette rencontre ne soit pas une rencontre de plus. Que le chef de l’Etat prête une attention particulière à toutes les bonnes idées, qu’elles émanent de personnalités de la société civile, de l’opposition ou des autres organisations, car l’objectif qu’on doit assigner à ce genre de rencontre, c’est un consensus autour des points qui pourraient régler les difficultés, dans l’intérêt du pays.
S’agissant de la carte universitaire, Souleymane Ndené Ndiaye remet en cause l’effectivité de l’université El hadj Ibrahima Niass du Sine Saloum. Pour lui cette université va être la première au monde où les facultés seront distantes de plus de 100 km. Il y a quand même plus de 100 km entre Diourbel et Kaffrine et entre Fatick et Kaffrine.
Pour lui il fallait créer seulement une université à Kaolack puis créer d’autres facultés à Toubacouta.
Cependant il salue le souhait des autorités de vouloir relancer le chemin de fer.
il a raison. on oublie même que le sine-saloum n’existe même plus, pour différentes raisons. mais quand les autorité s’approprient du langage de la rue pour prendre des décisions importantes…