Sommet de l’Oif : Louise Mushikiwabo clarifie le rôle de la Francophonie

Le 19e Sommet de la Francophonie s’est ouvert à Villers-Cotterêts, en France, rassemblant de nombreux dirigeants de pays francophones. Prévues sur deux jours, les discussions portent sur le thème : « Créer, innover et entreprendre en français. »

Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a déclaré que l’organisation s’est alignée sur les standards internationaux, devenant un acteur diplomatique et de coopération engagé. Elle a réfuté l’idée que la Francophonie soit un repli sur soi vis-à-vis de l’anglais, affirmant qu’elle promeut le multilinguisme.

Mushikiwabo a souligné que la Francophonie n’est pas la « Françafrique » et a un caractère universel. Elle a déclaré que l’organisation est mondiale, présente sur cinq continents, et sert des projets concrets. L’OIF, après 54 ans, a su s’adapter en écoutant la jeunesse et les femmes, ses cibles principales. Les aspects économiques et commerciaux sont au cœur de ses actions.

Emmanuel Macron a vanté la langue française, partagée par plus de 300 millions de personnes, comme un pont entre les peuples et un outil d’influence diplomatique. Il a souligné le rôle de la Francophonie dans la promotion des valeurs humanistes et du développement durable. L’organisation a été créée en 1970 par plusieurs dirigeants, dont Léopold Sédar Senghor et Habib Bourguiba.