Seydi Gassama pas du tout favorable avec l’arrêté Ousmane Ngom

Signé le 20 juillet 2011, l’arrêté ministériel interdisant les manifestations dans l’espace compris entre l’avenue El Hadji Malick Sy et le Cap Manuel plus connu sous le nom d’arrêté Ousmane Ngom,  continue d’alimenter les débats.

Ce texte, fait aujourd’hui, l’objet d’une « instrumentalisation » par les partisans du régime actuel contre leurs adversaires de l’ancien régime.  A cet effet, l’apposition n’est  seule à décrier  le maintien de cet arrêté car, Seydi Gassama d’Amnesty International abonde dans le même sens et considère cela comme « un arrêté liberticide ».

Lors de la présentation de la synthèse du rapport annuel 2016/2017 d’Amnesty international Sénégal, Seydi Gassama déplore: « nous ne pouvons pas comprendre que les gens puissent manifester devant l’Elysée, devant la Maison Blanche, devant les Nations- Unis, tandis qu’au Sénégal,  on dise aux gens que  vous ne pouvez pas manifester dans le quartier Plateau« .

« L’arrêté Ousmane Ngom » a été adopté dans un contexte marqué par la multiplication des manifestations  de l’opposition et de la société civile contre le troisième mandat d’Abdoulaye Wade, à la veille de l’élection  présidentielle de 2012.