« Sénégal : Comment et pourquoi l’occident veut faire tomber Dakar? »

La situation politique actuelle du Sénégal préoccupe le monde. Les événements du 1er juin ont fait du pays le centre de toutes les discussions : sur les réseaux sociaux, dans les médias, les sommets, panels… le Sénégal est cité presque partout sur la planète. Au Cameroun, la rédaction de la télévision For You Africa a consacré une édition spéciale sur les heurts au Sénégal, tout en faisant une analyse sur les causes d’un tel désordre au pays de la téranga. Alors invité de émission, l’économiste le docteur Yam Ntimba répond à la question de savoir : Comment et pourquoi l’occident veut faire tomber Dakar?

Si d’aucuns pensent que le chaos installé au Sénégal ces derniers jours est le fruit d’une injustice sans précédent portée sur un opposant à savoir Ousmane Sonko, d’autres trouvent des explications de la fragilité du pays. C’est le cas de nos confrères de For You Africa. Ce médias Camerounais dans l’affirmatif, titre à l’écran dans une édition spéciale : Comment et pourquoi l’occident veut faire tomber Dakar?

Une question qu’a tenté d’analyser Dr Yam Ntimba. Selon l’économiste Camerounais, plusieurs facteurs sont à l’origine du chaos installé à Dakar et un partout à travers le pays.

« Si nous savons de quel Sénégal nous parlons, nous pouvons comprendre l’ampleur de toute cette situation scabreuse que nous vivons dans ce pays en ce moment. Mais nous pouvons aussi mieux comprendre la puissance et les projections faites sur le Sénégal pour s’assurer que ce pays reste dans un juron manifestement connu et manifestement traditionnel. C’est l’un des pays les plus surprenants sur le plan à la fois économique et mais également la dynamique de transformation en cours. Le Président Macky Sall a lancé il y a quelques années le Plan Sénégal Émergent (PSE) horizon 2035 », note l’économiste mettant ainsi en exergue la richesse sénégalaise et les atouts à l’avenir.

Plus loin, Dr Yam Ntimba insiste sur la levée de fonds la dernière décennie qui avoisine les 15 000 milliards de F Cfa destinés exclusivement à l’investissement productif et l’apport du G7 qui représente le dixième de ce montant. Un soutien qui a permis au Sénégal de se doter d’infrastructures modernes dans beaucoup de secteurs surtout le Transport avec les routes et le Train express régional ou le BRT.

L’existence des ressources minières telles que le pétrole, le gaz , l’uranium, le phosphate constitue un atout de développement majeur à l’instar du Maroc qui s’est enrichi à travers le phosphate qui représente un enjeu géostratégique selon l’économiste.

« Le Sénégal va dans la dynamique de mettre tout cela sur le marché mais en s’assurant que cela reste sous le contrôle de son pays et cela bénéficie au pays. Certains dans le monde se sont arrangé une grande pensée que tout uranium qui se trouve en Afrique leur appartient. Et le Sénégal ne veut pas ressembler au Gabon ou au Congo mais au contraire, il doit ressembler à Dubaï et au Qatar qui se sont développés par le gaz et le pétrole. », voit Dr Yam Ntimba qui insiste sur le besoin fréquent du pays d’assurer la sécurité alimentaire et la couverture maladie universelle.

Le contenu local se manifeste par les formations à l’exemple de l’instauration d’une école sur la formation des métiers du pétrole et et une école qui a 17 aéronefs.  « Le Sénégal à l’ambition d’être un hub ».

Sur la question de la troisième candidature qui constitue le point focal de la discorde, Dr Yam Ntimba revient sur la révision de la constitution en 2016 pour ne pas dire le Référendum.

« …nous sommes dans une situation où personne ne lit les textes, personne ne veut savoir quelle est l’architecture juridique du Sénégal mais tout le monde critique sur la base des modes de fonctionnement des révolutions oranges qui sont impulsées par des financements d’origines américaines ou européennes qui veulent s’assurer que les matières premières africaines restent sous le Contrôle de cet espace. Et cette guerre du pétrole, du phosphate ou de l’uranium qu’on veut créer au Sénégal malheureusement est une guerre ne pourrait pas aboutir si un certains nombres de personnes ne se laissaient pas instrumentaliser. Parce que le Sénégal, sur la plan panafricain, c’est e seul pays qui malgré l’embargo de la CEDEAO qui a réhabilité le chemin de fer entre Dakar et Bamako qui est fonctionnel. », argumente l’économiste qui postule que le Sénégal doit grâce à ses ressources être comme le Qatar ou le Dubaï.

A rappeler que début mai 2023, ce même médias avait accordé un ENTRETIEN SPÉCIAL au président Macky Sall