Sanctions prolongées de l’Ue contre des hauts responsables de la RDC

L’Union européenne a prolongé pour un an les sanctions qu’elle avait décrétées en décembre 2016 puis en mai dernier contre 16 hauts responsables du régime Kabila. Parmi eux, le ministre de l’Intérieur Ramazani Shadari, le porte-parole du gouvernement Lambert Mende ou encore le directeur de l’Agence nationale de renseignement, Kalev Mutondo. Mais aussi des membres de la garde républicaine, de l’armée ou de la police congolaise.

Ces personnalités sont privées de visas pour l’Union européenne, et leurs avoirs dans l’Union sont gelés. L’UE a aussi prévenu la RDC concernant les futures élections prévues dans un an : elle ne l’aidera à organiser et financer ce scrutin qu’à condition que cesse « le harcèlement » contre l’opposition et la société civile.

Les ministres des Affaires étrangères de l’UE estiment « qu’il est déterminant que la date des élections, fixée au 23 décembre 2018 soit respectée ». Ils condamnent « vivement les violations des droits de l’homme ». Les 28 réclament notamment « la libération de tous les prisonniers politiques et la réouverture des médias fermés ».

« L’UE appelle aussi au respect de la liberté de réunion et de manifestation pacifique ». Agitant elle aussi la carotte financière, la Belgique « a décidé de réserver 5 millions d’euros pour ces élections, qui pourront être libérés dès que les conditions seront réunies », a expliqué le ministre belge des Affaires étrangères.

Avec Rfi

COMMENTAIRES
    Publiez un commentaire