L’Union européenne a imposé, vendredi, des sanctions au Premier ministre de transition malien, Choguel Maïga, ainsi qu’à plusieurs membres de la junte dirigée par le président par intérim Assimi Goïta, en réponse à la décision des autorités de Bamako de repousser de plusieurs années les élections prévues ce mois-ci.
Les 27 pays membres de l’Union Européenne ont décidé d’une batterie de sanctions contre les figures phares de la junte militaire malienne. Selon le communiqué publié ce vendredi, 5 responsables ont été pris comme cibles par Bruxelles dans la démarche.
Notons qu’il s’agit du Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, du président du Conseil National de Transition, Malik Diaw, du ministre de la réconciliation, Ismaël Wagué, du ministre de la refondation Ibrahim Ikassa Maïga et le membre du Conseil National Adama Ben Diarra, alias « Ben le Cerveau ».
Des obstacles à la transition
Les 5 responsables sont accusés de faire obstacle à la transition politique dans ce pays dirigé par une junte. Les sanctions consistent en une interdiction d’entrée sur le territoire de l’UE et un gel de leurs avoirs. En outre, il sera interdit aux personnes et entités de l’UE de mettre des fonds à la disposition de ces cinq responsables.
Pour information, les 5 responsables pointés du doigt par l’Union Européenne avaient déjà été subi des sanctions de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
L’organisation a pris, le 9 janvier, une batterie de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l’encontre du Mali pour sanctionner l’intention de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années et son refus d’organiser le 27 février, comme elle s’y était initialement engagée, des élections ramenant les civils au pouvoir.
Merde a L Union Europeenne.
L’ennemi de l’Afrique ce sont ses fils africains,je ne peut pas comprendre comment un journaliste africain traite au même non un président de la transition de junte.Honte à vous
Continuez votre mission Vous sortirez vainqueur Vous serez des heros