L’Union européenne (UE) a annoncé qu’elle maintiendra les sanctions imposées au Burundi en 2015, et ce, jusqu’en 2025. Cette décision a été officialisée par un communiqué reçu par Anadolu ce mercredi. L’UE a déclaré : « Sur la base d’un réexamen de la décision (PESC) 2015/1763, il convient de proroger les mesures restrictives qui y sont énoncées jusqu’au 31 octobre 2025 ».
Les sanctions avaient été initialement mises en place à la suite de violations persistantes des droits de l’homme dans le pays. Le Conseil de l’UE reste préoccupé par l’absence de réformes politiques significatives au Burundi, comme mentionné dans le communiqué : « La situation reste préoccupante », tout en exhortant le pays à engager un « dialogue inclusif pour un retour à la stabilité démocratique ».
Le gouvernement burundais n’a pas encore réagi à cette annonce de l’UE. Rappelons que ces sanctions avaient été imposées en réponse à la détérioration politique et sécuritaire au Burundi après la décision du défunt Président Pierre Nkurunziza de se présenter pour un troisième mandat controversé. Ce choix avait entraîné des protestations internes, incluant des membres de son parti CNDD-FDD, ainsi que l’opposition et la société civile.
Les mesures prises par l’UE incluent des restrictions de déplacement et le gel des avoirs de certaines personnalités burundaises impliquées dans ces violations des droits de l’homme. De plus, l’UE avait suspendu toute aide directe au gouvernement burundais, faisant suite à ces événements.