Le vote sur la suppression de deux institutions sénégalaises, le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), a connu un dénouement le 2 septembre 2024. L’Assemblée nationale, composée de 165 députés, a rejeté ce projet de loi, avec 83 voix contre et 80 pour. Ce texte, proposé par Bassirou Diomaye Faye, visait à alléger les dépenses publiques en supprimant ces organes consultatifs, avec une économie annuelle prévue de 15 milliards de FCFA.
Cependant, cette révision constitutionnelle n’a pas obtenu l’adhésion nécessaire, notamment en raison de l’opposition de la majorité des parlementaires de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Ces derniers ont estimé que le HCCT et le CESE restaient des instruments essentiels à la représentation des collectivités territoriales et des acteurs socio-économiques du pays.
Le vote de Barthélémy Dias, maire de Dakar, a particulièrement retenu l’attention. Bien qu’il ait été absent lors de la séance, il a exprimé son soutien à la dissolution de ces institutions en votant par procuration, selon les informations rapportées par Les Echos.
À noter que la coalition Taxawu Sénégal, dirigée par Khalifa Sall, dont Barthélemy Dias est un membre éminent, n’a pas encore clarifié sa position pour indiquer si elle se situe dans l’opposition ou dans le camp du pouvoir. En effet, on ne les entend pas sur des sujets politiques, qu’il s’agisse de critiquer ou d’approuver les actions des nouvelles autorités
Yewwi doit revoir sa position et réintégrer Taxawu SN. La souplesse, la flexibilité et l’ouverture sont les meilleures postures pour avancer. Comprendre c’est absoudre. Barth et Khalifa sont de bons gars, des patriotes honnêtes et compétents qui ont bcp souffert
Diaz mome intérêt rekk
Sonko doit lancer les audits de la cour des comptes pour mettre ces politiciens milliardaires en difficulté.