Régulation du marché du sucre : Le ministère du Commerce rassure et prône la transparence…
Face aux accusations relayées par certains médias concernant un supposé scandale dans la délivrance des DIPA (Déclarations d’Importation de Produits Alimentaires) sur le sucre, le Ministère de l’Industrie et du Commerce a tenu à rétablir les faits.
Dans un communiqué officiel, le ministère dénonce une tentative de désinformation visant à faire pression pour maintenir les importations de sucre, rapporte Lesoleil.
Le ministère rappelle que l’importation du sucre est strictement encadrée afin d’assurer un approvisionnement correct du marché tout en protégeant la production nationale. « Le Ministère rappelle qu’il s’évertue à assurer un approvisionnement correct et régulier du marché, tout en veillant scrupuleusement à la parfaite commercialisation de la production locale, qui, du reste, demeure une priorité. »
Ainsi, tant que la production locale est suffisante, les importations restent gelées. Toutefois, une période de dégel a été fixée entre juillet et décembre 2024, avec un quota global de 100.000 tonnes, réparti entre les différents opérateurs en fonction de leurs parts de marché. Le ministère insiste sur le fait que « toutes les DIPA délivrées durant cette période sont en conformité avec les décisions sur la régulation des importations de sucre. »
Pour éviter les abus et renforcer la transparence, le ministère a mis en place un nouveau système exigeant le contreseing du ministre sur chaque DIPA. L’objectif est de limiter les spéculations et les dysfonctionnements observés, notamment en période de forte demande liée aux fêtes religieuses.
« Concrètement, il a été constaté de façon récurrente, des dysfonctionnements dans ce système de régulation, liés à la forte demande notamment lors des évènements religieux (Korité, Pâques, Tabaski, Magal, Gamou, etc.). Cette situation propice à la spéculation désorganise profondément le marché et obère le pouvoir d’achat des consommateurs. »
Le ministère réfute les allégations selon lesquelles de nouvelles autorisations d’importation auraient été accordées pour l’année 2025. Il précise cependant que certains opérateurs ont rencontré des retards dans leurs financements et leur logistique de livraison et ont ainsi obtenu des dérogations limitées.
« Concernant l’année 2025 et les décisions incriminées par une certaine presse, aucune nouvelle autorisation n’a été délivrée. Toutefois, certains opérateurs, confrontés à des retards dans la mise en place de leur financement et leur logistique de livraison, ont sollicité et obtenu des dérogations.» Le volume concerné est de 5.000 tonnes seulement, bien loin des 23.950 tonnes évoquées dans certaines publications.
Le ministère rassure la population sur l’approvisionnement en sucre, affirmant que les stocks disponibles couvrent largement les besoins nationaux. « Présentement, la CSS dispose d’un stock global de 61 160 tonnes pour un besoin national de 30.000 tonnes en période normale et de 45.000 tonnes en période de fortes demandes comme ce sera le cas les prochaines semaines avec le Carême et le Ramadan. » Si des tensions dans la distribution sont constatées, un dispositif palliatif sera activé pour garantir un approvisionnement immédiat
Le Sénégal est un pays qui marche sur la tête.
Personne ne parle du danger causé par la consommation de sucre et le nombre astronomique de diabétiques.
Le nombre de Sénégalais qui achète le sucre de contrebande de Gambie est très important.
La Gambie a un stock de sucre beaucoup plus important que ses besoins en consommation.
Pourquoi ne pas améliorer nos relations avec la Gambie pour que le surplus de cette réserve de sucre dont on sait qu’il est réservé au marché Sénégalais puisse être vendu légalement coupant l’herbe sous les pieds des fraudeurs.