Réflexions sur l’islam et le patrimoine au Sénégal
Un panel s’est tenu autour de la question de l’expression de l’islam à travers le patrimoine. Ibrahima Faye de l’Ifan a participé à cette réflexion, qui s’inscrit dans un projet impliquant l’Ifan, l’Institut français et le Centre Jacques Berque. Cette initiative vise à explorer les caractéristiques de l’islam au Sénégal en s’appuyant sur le patrimoine culturel et religieux. Des figures historiques comme Serigne Mbaye Diakhaté et Serigne Moussa Ka ont utilisé leur talent pour vulgariser les enseignements islamiques. La cour du marabout et la tente du récitant-chanteur sont des lieux de transmission de ces valeurs.
Aïssatou Sy, arrière-petite-fille de El Hadj Malick Sy, a évoqué lors du panel la réalité de la vie des guides religieux, souvent mal perçue par le public. Elle souligne le rôle central de ces figures dans la société et leur contribution à la stabilité sociale grâce au brassage ethnique dans les daaras.
Seydi Djamil Niane du Laboratoire d’islamologie de l’Ifan a souligné l’importance des manuscrits islamiques, en arabe et en wolof adjami, pour replacer les savants africains dans l’histoire intellectuelle mondiale. La réflexion sur l’islam depuis l’Afrique implique de dépasser une certaine invisibilité et de renouveler le discours religieux en s’appuyant sur le patrimoine.
Mohamdou Lamine
Le patrimoine n’est pas encore exploité au Sénégal.
Par ce que la plupart des chercheurs ne l’arabe langue par laquelle tous ces documents sont écrits